Et quand vient le soir
Il n’y a plus que tes baisers
Étancher sa soif

Et quand vient le soir
Il n’y a plus que tes baisers
Étancher sa soif
Nos joeud de vie paire
A sens assention qu’on jointe
De baisers noués
Quand par la fenêtre est entrée ton ombre, ta chaleur, là sur le lit, le soleil s’est fait soulignement, intrépide course de tes baisers.
Notre peau, le théâtre.
Mes envies sont sauvages, elles ne sont rien qu’une lance de chaleur, du mouvement brut, une soif liquide de s’épancher, un vol libre tournant la couronne de tes seins, une montagne debout sur la mer de ton souffle…
Mes envies sont sauvages amour, elle ne tiennent pas la corde, elle sont le long courant qui se charit, elles courent la pente de tes eaux, elles savent la part du rêve et celle du feu, remontent jusqu’à ta bouche pour frayer dans la matrice de tes baisers.
Là est la source.
Interstices des jours
Longue chaîne de lumière
Où je me rends pieds et poings liés
Au plaisir de t’aimer
Mais même avant l’aube
J’entends le murmure
Je suis le murmure.
Puisqu’il nous faut partir, alors que ce soit en feu, en bleu en or, par un baisers, un long et brûlant meteor tombé de ta bouche dans la mienne.. Oh oui s’il faut partir que ce soit comme un loup sauvage dans la bergerie de tes lèvres.
Et je sais le passager
D’une langue à l’autre
Ultime messager
De sueur en fleur
Être colombe
Sans ombre
Être en croix
En terre en toi
Qui est la peau très
Ose du mont
De nos eaux livrées