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Je t’aime

Tout un pan de la nuit, j’ai exploré                                                                         Jusqu’à tomber de ma chaise                                                                                     Parmi les mots des grandes poétesses                                                                  Comment mon amour t’écrier.

Ce n’est  qu’à la claire simplicité                                                                                 Pure comme eau de roche                                                                                            Et la foison enchantée                                                                                                     De tous les oiseaux                                                                                                          De mon coeur

Que bondissent et ricochent                                                                                Ses trois plus beaux joyaux                                                                                   Coulés dans l’Or d’une rivière                                                                             Et de la ronce aux coquelicots                                                                             De nos haies d’orties à la cabane couverte de lierre,

Je veux te les murmurer, les s-aimer dans le vent,                                      Pour nous deux seuls, les garder bien au chaud                                      Et du jour neuf, brillant à la nuit qui bruit d’eaux                                         T’en offrir la liturgie, la ritournelle, le chant,

Tant je t’aime, je t’aime, je t’aime…

 

 

 

 

Nous rire

Dans la faim de mes jours, je t’aime farine, née des blés, champs ondulant en caresses d’effusion, labours parcours d’émois, envol des baisers dans la lune pleine de nos mets en moisson.

Dans la douceur humide des nuages, je lis l’eau de toi, pour la vie dans la mer, et celle de toutes plantes et bêtes qui poussent et s’épices sur la terre. Dans l’or donné, je te bois fruit mûre à ma bouche, source sangtuères en ma peau, terre de cultures perlées sur notre couche.

Tu es belle, ma fleur de plein soleil,
faite pour ma joie des abeilles,
la graine de mes jours qui chantent,
le nom du sel, le genièvre et le lit de filets opalins,
l’évidence, de ma faim,
celle d’être à toi, offrande, toujours,

Nous faits pour Nous rire
À la fureur des brasiers
La joie des ruisseaux.

Air-aimants

D’eux puits, trois jours,

Sur leurs py-erres en tour

L’Âme-Our ferre-ris

Que Soleil vers eux au lit

La joie, les serres-y-nuitées,

La foi, un sentier en allées

Où je te re-sais-y des flags ruant,

Où tu me re-fourres,gaie au d’ras volant,

La douce-heure,

La tendr’eux d’où l’heurt

De tes maux cordant l’air du fado

Au monde source de mon radeau.

Mes doigts, légers, doux sur ta bouche,

« Si-lent-c’y on le chaos, mon amour, âmons-nous 1000 ans de plus » …

Eata déesse

Mon amour, je me bras crois, tombe sur ta terre
Où tu me berces, me nuages, me lumières
De toi, j’apprends le chant léger des feuillages
Sur ta peau le lent frôlement des voilages

En toi, je me vente à ta source baisers.
Enfin libéré du sourire vain du brasier
Je me détache, tourbillonne et m’envole
Deviens tempête et berceau de ta parole.

Emplis de l’affolante ferveur de ton cœur,
Je dépose d’âme-our partout ton nom sur les fleurs.

 

 

Nue-it’s

Je vais encore passer cette nuit…

…A ne pas vouloir m’étendre sur mon petit lit étroit de pin blond, où nos deux poids con-jus-guaimant fictifs feraient craquer ses                 jointures, nous retrouver la figure et le matelas par terre… A  compter le visage é-honté des heures, à regarder défiler clac après clac de l’horloge sur le mur, toutes les minutes de mon insomnie, leur trouvant des synchronicités, des significations érotiques, ésotériques, phalliques, amoureuses, fantasmatiques…  A  empreinter le carrelage froid de mes pieds nus des draps à la fenêtre, de la lune en croissants à sa plénitude engrossée, des étoiles, surtout la tienne à mon bête sommier. Y entendre chuter mes gouttes d’envies, de plaisir sol y terre m’étant faite flotter, clapoter, juter toute en doigts de toi dans mon entre-cuisse… A vouloir rogner absolument quelque chose, surtout ce qui te ressemble le plus;  un os énorme de tyran-ô-saur, l’arbre mystique, ton bâton de foudre, la pelisse de tes mains. Y faire couler la petite bave d’une joie commune et non embarrassée, un filet de sang frais, renouveler toujours notre pacte indien… A regarder poindre le jour, crépiter le soleil, l’œil rougi, les cheveux flous, la peau hérissée de fourches au travers des persiennes, vaguement soulagée; je vais enfin pouvoir te dire tout ce que j’ai su sauvegarder de nous à la nuit, mon amour d’Âme-Our. Ce n’était pas tranquille, ce n’était pas apaisant, ce n’était même pas doux mais je m’en fous, c’était Nous, et c’est, et ce sera Nous…                                                                                                   

1000 ans de plus

Je te donne cet alliage tripartite de fleurs

Pare mes mains, mon sein à l’or blanc,

fondues dans le Long-Temps

L’une est d’Âme-Our

L’autre mille ans

La dernière,

Mon cœur.

Car tel est le Lion

Qui me fait porter l’alcyon,

D’une franche encolure de l’ombre

A mon ardeur, de la coulure chaînée de son ordre

-Si tendre comme lui- de conter la nuit en sa fine pâleur.

“Je veux cheminer mille ans de plus, ma main dans la tienne…”

A sombré

A ses seins t’il aimant
vagues vertes au vent
Traits, cils-long azurés
D-heures rondes ailés

De ses tendres prés sage
À nos d’eau mers rages
Conte très au long court
De notre très y aime amour

J’ériges notre temple,
L’eau scile anse démon
coeur arrêté, pleure ample
Sur l’attente d’être saison
Chants de Nous retrouvés

 

A-l’arm-hours

9 mai 2018

Mon amour,

Pas besoin de te dire combien notre relations sens-inu-suelle me ravis et me rapproche de toi, tous les jours. Hier dans le bains de toute mes expériences, j’avais hâte de te les partager, de nous mélanger dans nos œuvres de ronces, boue et café brûlant (ah je ne t’en avais pas parlé ?) et toutes les petites po(l)issonerie dont tu as le secret.

Bien sûr, malgré cette légèreté chérie, je ressens toujours fortement, autour du tout, ce lien inaliénable, notre connexion inexplicable qui me fond littéralement en toi.

Hier soir, j’avais toutes sortes d’envies. Non… et oui, je sens que le temps de la fête étoilée n’est pas encore tout à fait là. J’en ai comme toi, très envie, et il se présentera dans la lumière comme toutes choses entre nous.

J’avais quoiqu’il en soit, hier forte envie de te gamahucher, de te trifouiller, que tu te liquéfies sur ma bouche. D’user de tes lèvres aussi, bien brutalement. Oh oui, tu n’imagines pas, comme j’aurais tant aimé avoir sa douceur ce matin, dans mon habit de terre. Tout ça et de te prendre aussi bien sauvagement ma louve, pour te trembler te volcaniser tout ton petits corps que j’aime. Toutes mes envies accolées avec tout celles que tu amènes dans ta corbeille de marée houleuse.

Mais voila, après le temps de nos larmes partagées et ton haïku si beau et si fort, toutes ces envies se sont tues. Je n’ai plus eu qu’une envie de toi, celle de retrouver ton âme nue collée contre mon âme nue, au plus loin en nous.

Je veux te dire que je t’aime, je t’aime  en entier, je te love, je te liebe dixmille. j’aime ton petit cul plantureux, tes seins rebondissant et si doux à ma bouche, ton con soyeux et odorant, avec sa petite langue de feu qui me torture et me consume. Je t’aime dans toutes tes largeurs et toutes tes profondeurs brûlantes. jusqu’à nos lang’heures, je te quier haut, tes petits pieds agiles, tes jambes de folle gazelle, tes mains, oui tes mains dans les miennes, toi et toutes tes peintures d’artmour.

Je t’aime dans le Nous du poême, dans le Nous de notre lien mystique, dans les petites choses comme dans les grandes. Je t’aime pour la lune le vent partagé, les plumes que tu trouves et que je ne vois pas. Je t’aime d’âme-our d’artmour et d’amour à tout cœurs.

Voila hier dans le mélange de tout ce que je voulais, ce qui est venu par dessus tout, c’est cette envie d’accoster notre rivage et de nous retrouver comme l’union de l’océan à la terre. J’avais plus que tout, l’envie de ton corps de femme, de l’offrande de ton sexe de femme autour de mon sexe d’homme, de m’unir à toi dans cette vérité nue de toi et de moi ton homme et de toi Muki ma seule femme de mon tout. Voilà, je voulais te dire mon amour, que j’ais aimé jusqu’au fond de moi cette simple communion avec toi.

Moi ton lion pour toi pas sage, mais qui l’est parfois un peu trop, et j’espère que tu n’en auras pas ombrage.