La peau à m’aime les mots
Mêmes mots mêmes peaux
Nos hauts d’amour, la fourrure,
L’ appeau chantant sur nos os
Eaux qui courent nos deux veines,
Torrents de peaux et mots
Cette soif souterraine
Au ciel de nos poèmes ô
La peau à m’aime les mots
Mêmes mots mêmes peaux
Nos hauts d’amour, la fourrure,
L’ appeau chantant sur nos os
Eaux qui courent nos deux veines,
Torrents de peaux et mots
Cette soif souterraine
Au ciel de nos poèmes ô
Comme une mer
Porches de garrigue, je veille
A ce que nous ne cisaille l’amer
Pour toi, ce bain de soleil
Qui transe invisible dans l’air
L’acmé crémant de ta voix
Me prend encore aux cheveux
Et te dire avec la peau de mes doigts
La parole pleine du feu
Tu me résonnes tout le corps
Dans le vibrant silence des épines
Je t’ai choisi, élu, brûlant
Dans le charnier à ciel ouvert
De mes douleurs
Combattant à l’épée
Mon indétrônable douceur
A la candeur de mes racines
Jardiner l’âm-our
Être l’été partagé
Et s’offrir à tous
Tirer une flèche…
L’amour, c’est abandonner
Toutes réticences
Je ne sais ce que je vois,
Ne comprends ce que je vois
Le ciel reviens derriere moi
Et au loin, sentir que tu es là
Tout à coup l’Amour…
Est venu tout vêtu
Du nu de nos nuits
Et c’est devenu
L’ Amour c’est tout
L’ Amour c’est tout Toi
L’ Amour c’est Toi et Moi
Tout Nous !
C’est tout à faire l’Amour
Tout à fait mon amour
Et puits sait tout
Épuisés tout d’amour
C’est toute une fête l’amour
Avec toi mon amour
C’est tout dans les reins
L’ Amour ?
C’est le grand Tout dans les petits riens
Et on y revient tout le tant
Qu’on risque Tout
Pour le tout
De l’Amour
Je me fous même de tout
Quand tu me dis tout
Ton amour
Et tu es toutes ouïes
Quand le mien je te dis
Et je sais que tu sais que nous savons
Que le tout est de nous aimer
Peu importe comment
Un point c’est tout
Entre nous l’ Amour…
A jeux Nous veux
En jeux Nous Eux
Anges eux Nous deux
Age eux Nous voeux
Il se dit qu’avec des si
On peut mettre Paris
Dans une bouteille
Moi avec des si elle
Démente olé
Je veux peau céder
à toi mon fauve tendre
Le cœur battant
De la pierre nous fendre
Y pousser une fleur dedans
“Tu viendras dans ma belle soupente
Nous y ferons du feu, je le veux,
Nous stupéfierons les oiseaux
Juste d’en dessous Là Haut
De nos cris de bêtes, heureux
Tu es mon Roi, moi ton Amante
Et ne te fies à mon air doux âcre
J’avale chacun de tes orteils dans mon sommeil
Et nu sur le parquet fissuré, ta peau je mijote
Entre le poêle et le chêne tu me déculottes
Tu ne seras quitte d’aucunes caresses
Chacune des frondaisons tremblera
Son murmure dans ses fondations
Je te rognerai les ongles à ras
ne te ferai de concessions
Tu épongeras mon front
de la dette
de mes tourmentes
Tu viendras
promis
Dans ma soupente ?
Tu ne fléchis plus d’arrêt
Je ne réfléchis pas, c’est un fait
Que tu me taises avec ta bouche
Dire de moins en moins de bêtises
Mais en faire avec nos mains et des pires
Comme de vrais gamins, tu sais que depuis toi
J’ai 15 ans, je rigole de nouveau, je ne mange plus
Je bafouille, je sanglote, je dors trop
Je grelotte,
Il faut
Que
Tu
Viennes
Nous réchauffer
Dans ma soupente.
Je me fous de savoir
L’ après, le jour d’après,
La nuit d’après la nuit
Que tu passeras
Le jour aussi
Avec moi
Ici.
Je veux que l’on s’aime dans ma soupente
Un point c’est tout.
Parce que je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons
Est ce que tu le sais, point d’interrogation.”
Je m’âme ailes blanches
Lai caille et mon tronc
Tue eux
Ta poitrine que j’y monde
Sub – stances , Nous
Rient, serrent,
Femme qu’a ri à t’y deux,
Te corps niche
Au sel du pic
Et pêches-tu ton tour,
Tu te défaits queue
Peau sterne d’éclats
La mer de mousse
hâle gué dans ma toison
Je te tords tu sang Gil y nerfs
Tu me vaut m’y pleine du mille en aire