Baisers s’en pavoiser haut En passant 7 août 2020 D-ailesfines Un commentaire (Photographe inconnu)Ta bouchepavoise la mienneflopée de pavotscomme des drapeauxSur la grande plaineMa boucheDéplie la tienneDrapés de peauxLes ors en amants tôtNus dans les champs du soleilNos bouchesSimples parmi les sanglantesSont aigles royauxS’amusant de l’air du tempsDes montagnes dressées devantLes serres entre coquelicotsEt succulentes…
Baisers Nos mues ardentes En passant 6 août 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL. Manuela Gutierrez)Toi Moi sur ton îleParadis à qu’euxMoi Toi sur mon aileCiel d’aime azuréEmbrasser nos mues ardentes…
Baisers, Sources Jour de toi En passant 30 juillet 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (Oeuvre de Jean Decoen – Le baiser )Ce jour peau oser ma boucheSur le faîte de toiEt toutes les années versées de ta joie(Un très bel anniversaire à toi mon amour)
Baisers Peaurnographes En passant 29 juillet 2020 D-ailesfines Un commentaire (ILL. Betty Dodson)En Apaches s’échapperDe nos oueds douésTissus si tusLin du NilNous lier d’airainCasser le ressacA nos lèvres sans cervelleLes baisers reçus sucerDes rêves sévèresS’emboucher à coups doux bleusDans l’arèneOhhh… frireAux feux rireÔ faire et des fersAu froid de nos EnfersJoug y sangsDeux nousUn nuUne nueUnis si nuDes fautes de peaurnographesDans la course des baisers recrées…
Baisers D’êtres acteurs En passant 29 juillet 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL. Betty Tompkins)Les ors frais de la nuit formol lisentleur cruauté de nos distantes offrandesmais de nous rangés dans la vase trouble de l’étang du mufle du groin de la gueule des babines des lèvres des crocset des canines des couteaux des stylets de la langue des pinceaux des papillesdisparates recousues soudées défrayer l’affront fait à nos solivesde plonger dans l’Érythrée la Somalie le Sahara le désert de Gobile plancher flux tuant de nos saliveset dans l’épaisseur moite de nos élégiesfoutre le feu au camp violent de nos bouchesseules essences du boirenous les prenant pour détracter la chronologie
Baisers Nos craies activités En passant 17 juillet 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL. D’ailes Fines)Lézardes mûres muréesAux crans de nos bouchesEndosser l’Artmour…
Baisers De la tête aux pierres En passant 16 juillet 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (Brancusi – Le Baiser – Cimetière de Montparnasse)Elle vit dans le long bloc un poème résolument moderne, une déclaration d’amour à la vie, à l’ardeur, à l’union. Elle fut frappée par cette sculpture naïve, presque enfantine, ou brute dans son rendu, qui vous pénétrait instantanément du sentiment de la passion absolue. On était loin des visages éplorés, des drapés, des tourelles, des ferronneries. On était dans un ailleurs, celui des êtres liés par l’indicible des sentiments. Camille prit le temps d’observer chaque détail. C’était un bloc carré, trois fois plus haut que large. Un bloc de calcaire gris un peu grossier parsemé d’éclats noirs. Les amants y étaient pris entiers. Nus. Enlacés étroitement. Fondus l’un d’en l’autre. Deux amants assis, face à face, leurs bras encerclant tendrement l’autre, sans pression, sans excès. Pieds à plat, cuisses repliées, jambes de l’homme enserrées avec douceur, imbriquées avec naturel entre celles de la femme. Quelques détails, à peine suggérés : une chevelure longue séparée en bandeaux dévalant le dos de la femme, le haut relief des bras, le doux rebondi du sein. Ils sont là, front contre front, regard contre regard, nez contre nez, lèvres à lèvres. C’est un baiser immense. Un amour absolu. Un acte sexuel intense et innocent à la fois. Évident.Sophie BROCAS – « Le Baiser »
Baisers, Sources Aimfeuillage En passant 10 juillet 2020 Gilfy Laisser un commentaire Se croiser les lèvres, S’en brasser Se poings sonner le ventre, Ne plus arracher ces feuillets du tant Mais enfin s’arracher les vêtements.. Baiser franc c’est
Baisers Bouchées de fleur En passant 2 juillet 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL . Agnes Cecile – Sentless Flowers)(…)Mon âme se fond du désirDont elle est ardemment pleineEt ne peut souffrir à grand’peineLa force d’un si grand plaisir.Puis, quand s’approche de la tienneMa lèvre, et que si près je suisQue la fleur recueillir je puisDe ton haleine ambroisienne,Quand le soupir de ces odeursOù nos deux langues qui se jouentMoitement folâtrent et nouent,Éventent mes douces ardeurs,Il me semble être assis à tableAvec les dieux, tant je suis heureux,Et boire à longs traits savoureuxLeur doux breuvage délectable.Joachim du Bellay – Baiser
Baisers Transe humidification En passant 20 juin 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL Tomasz Rut)Transe humide de mon troupeau de cigalesà l’assaut de ta peau Enéideentrer le cheval de ton mâleen deux trois putschde ma bouchepâturer l’étéLe notre sexclusifau sommet du sentier