Des lits qu’essence
Que de tous mes sens
Je lis sans con-plaisance,
Si-lent-ce
Délai terre
D’épines devenues
Délit erre
De mes voeux nus
Des ires
Tu es le seul
De mes jours bus
De mes nuits tues.
Des lits qu’essence
Que de tous mes sens
Je lis sans con-plaisance,
Si-lent-ce
Délai terre
D’épines devenues
Délit erre
De mes voeux nus
Des ires
Tu es le seul
De mes jours bus
De mes nuits tues.
F-âme et lick
Délit vicieuse,
Tes yeux par la dick
Tes cieux en sept,
F-âme d’hélice
Manie lessiveuse,
Tu fronces et piques
Mon ass par ton cep.
Toutes raies, seins, ton vit site
Et vit goût heureusement
Arrosé, rossé, rosé ma peau de sarments.
Ta vie d’ange,
Nos vents d’anges
Bien en avance pour le quorum
Sont d’éclats-raies « annus prodigium »
Grand Cul et mille-et-cimes.
Pour l’éternité,
Je suis décantée ,
Gouleyante promue
Mais chair nue
De ton vit-noble…
Là-bas, un don
Vidée l’eau du bain
Tu n’es plus rien
Sitôt racines à l’air
Tu suffoques ta mère
Pour la lumière, un cri de plomb.
Là-bas, un cas d’eau
En poings sonnés
De toi seule, le venin,
La méduse de ton radeau
Ta difformité, tes os d’airain.
Là-bas, un présent,
Racle du rocher au clocher
Touche le fond, désert d’un toit
Mise au ban de mon Roi
Mes griffes en sang
Errent, là…
Où ici…
Vecteur sans voix
Moitié d’ombre stérile
Ne pointe plus du doigt
Son Il(e).
Trouble compagnie
De mes doigts de pieds
Où je baisse pavillon
Tu me remontes silence
Me dé-laisses au col vrillé
Dévore mes papillons.
Ce cri, délit, ce ban que route
Ta main sur la mienne, me doute
Soudain : » Qu’avais-je espéré, à la fin ? »
DELICE(S) DE PRIME-VERS
Collier de mots, dénoué,
Perles une à une, facondées,
Glissées, liquide fracas,
Parterrent le parquet de bois,
Ma peau retournée va rouge,
Je m’enfle-ris, me défait douce,
Tes mâles flèches ciblées,
En refrain d’étincelles
Creusent mon lit d’ombres nuancées.
Ressaut du beau temps
Pour nos plumes lyriques
Harpons cuisants métaphysiques.
Ma peau va nue,
Toute, je me sang rue
Dans la chair nuit étoilée de ton fantôme…
Déraison du jour tombé sur ce gris de roche
Désir plombé comme un caillou de silice
D’entre mes jambes où se froissent le Délice
Et la promesse de sa mâle Débauche…