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Tout doux un reve

1er mai 2018
Mon aimée luxur-riante, Tous tes mots me baignent et me lavent de toute l’arride froideur de ton absence. Ne retiens rien, des plus petites babioles bariolées à tes plus belles pulsations d-étaings-elle. Gardons le doux rêve de nous voir un jour, toucher nos mains, vivre ensemble de peau à peau, car nous savons combien cette rencontre est improbable et fragile . Tous les jours, construisons notre temple d’âme-our, notre maison sacrée, notre cathédrale pour la neige d’été, les grands vents souterrains, la pluie de nos yeux, nos lumineux émois de toi et moi, portés sur le  souffle des forges d’ère Un. Ne tenons compte de ces images ne vivons, Muki, ma terre, que dans le présent de notre présence immuable et dans le rire de notre paire-in-sistance à nous aimer toujours.

 

Muki

Muki,

Mon amour, mon émoi impitoyable, chair brûlante dans ma chair. Ce soir dans le silence où je te retrouve, tout me terre, me vente, me lumière et me revis, Cette nuit, je ne sais pas ce qui m’emporte le plus ? Le manque de ta peau sur moi, de tes mots, ce désir incontournable de toi. Je crois que c’est surtout le vertige ? Ce vertige parce que je réalise enfin la profondeur de ce qui nous unis, de ce lien qui nous brûlera, nous consumera toujours, que nous soyons séparés ou ensembles. Embrasés toujours plus douloureusement, plus tendrement dans cette  joie et cette folie de notre impossible amour.