Toutes les pistes mènent à elle,
elle est la croisée des chemins,
le sentier fleuri des amours innombrables.
© Gilfy – Temps du rêve
Toutes les pistes mènent à elle,
elle est la croisée des chemins,
le sentier fleuri des amours innombrables.
© Gilfy – Temps du rêve
Insolence des vallées et des déliés, en cuir, en plumes, en Miro, Degas ou Modigliani, je sais que tout te va. Toutes les chaleurs, toutes les couleurs, lorsque tu passes les tournesols se retournent vers toi, ta lumière affole les abeilles, toutes les heures, du jour au jour, tu habilles tous mes silences et moi je sais que rien ne me va
à part toi.
© Gilfy – Temps du rêve
Ton empreinte de volupté
à pesée longtemps sur ma journée.
Parles que j’entende
Flambes, illumines,
que je vois,
que la nuit s’achève.
Irradies, envahis moi
Ensemence mon ombre
de ta part de lumière
Chantons les étreintes acides
des plaies inassouvies,
rejouons les sonnets liquides
Dissous moi en toi
Dissous toi en moi
© Gilfy – Temps du rêve
Le ciel bleu
des oiseaux
le souffle des océans
la terre nourricière
pour nous tous,
la lumière de tes yeux
la source de ta bouche
la musique de ton cœur
ta peau pour ma faim
ton sexe pour ma soif
tes dents, ta bouche
pour une résurrection
dans la nuit,
toi
ma seule étoile.
© Gilfy – Temps du rêve
Faut que je te dise
J’ai pas dans l’idée
de manger
pour manger,
boire
pour boire.
Tu penses que j’peux
vivre sans soleil,
sans air,
sans amour,
sans toi ?
Je crois que t’as
rien compris !
© Gilfy – Temps du rêve
Peu m’importe.
Les chiens peuvent bien
dévorer les portes du jour,
Les vautours arracher
une à une les étoiles,
les hommes empoissonner,
les rivières, la terre.
Peu m’importe,
tu portes le jour,
et ce mot de toi,
m’est chaque instant
une aube nouvelle.
Si je dois
vivre courbé
alors que ce soit
à tes pieds
et si ma vie doit
se consumer
alors que ce soit
dans la lumière
de tes yeux.
De boite en aiguilles
J’avance de travers
entre tiroirs et étiquettes
Je croise au loin du fil
des moissons immobiles
je prendrai le souffle vivant
des tempêtes à ta bouche
car rien ne se rachète
au seuil des aurores minérales.