Peu m’importe

Peu m’importe.
Les chiens peuvent bien
dévorer les portes du jour,
Les vautours arracher
une à une les étoiles,
les hommes empoissonner,
les rivières, la terre.
Peu m’importe,
tu portes le jour,
et ce mot de toi,
m’est chaque instant
une aube nouvelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *