Elle claire hors d’age

Mon arbre, ma vibrante chevelure de titane
Sans savoir où s’abreuvent tes racines,
Je baise la confluence cendrée de tes racines,
Sans savoir où s’arrêtent la coupe de tes mains
Je baise tes mains dans l’offrande de tes seins

Mon aimée, sur tes lèvres où se parlent ton ciel et ma terre.
Dans nos caresses d’eau et nos souffles contraires,
J’apprends à nous partager de sève et de miel,
Et Je m’étends en labour dans ton ventre de brumes
quand s’ouvres tes bras ventés ornés de plumes

Ailleurs dans le désert les plantes grasses,
Les adeniums et les agaves depuis toujours rêvent de toi

Moi, là-bas, déséché, assoifé, je t’aime ma brûlure
Pour tous les jours, toutes les nuits  où tu pétris pour Nous
La chair bruissante des fleurs de lumière

 

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