La nuit, attente du bleu doré, sur l’aube penché, je veille sur toi mon amour et sur tes envies de ruisseau d’oublis, ailés. Quand je sombre, toi tu me guettes pour que je ne me perde pas, me donne ta bouche d’algues et de correaux, triant mes songes, mes rêves, préparant mon jour de clarté.
Le jour, nous nous donnons le vin le pain, les mains pour dresser la table de nuit à nos baisers de farine. Au four le soleil qui se vient de mes montagnes, se couche avec toi, dans ce silence craquelai de cuisson.
Ici sur cette terre sans chemin ouverte à tous, toi, de jour comme de nuit, tu allumes des phares brûlant d’âme-our, où de la haut, hors les sentiers des ombres, nous nous offrons à Nous, pour tousjours.