Giboulées

2019 01 15 4h15

Ne pas penser, te jeter un peu quelques mots, ce qui se vient ce soir, pelle mêle de moi pour toi. Des mois, des tois, des mois, un toit d’écriés toujours, dans ces limbes, ce rêve éveillé, ou chaque jour (amour, je compte sur une mains les jours où nous ne nous sommes pas échancrés aimventrés en giboulées de l’un vers l’autre depuis ce mois de mars ..) nous ajoutons de nouveaux jeux thèmes, de nouveau je t’aime qui s’enroulent, s’enflamment, s’enbaisent, s’embraisent, se ratent, se perdent se percutent, se mal parfois mais s’aiment toujours.

J’ai commencé le temps du cœur, c’est très doux mais aussi incroyablement, tellement emplie de silence (tu ne peux pas savoir comme j’ai encore plus hâte maintenant de lire AC/MC que j’ai vu si souvent traîner sur ton bureau), de distance et aussi de non écriés. Nous avons les nôtres, notre goutte à goutte puru’lent, nos bateaux suppliciés mais je goûte complètaimant maintenant aussi le tant tant plaisir de te lire, de t’écrire un peu tous les jours, qu’eux n’arrivaient pas à s’offrir.

Parfois je me demande quand même, si nos âme mots mis en tas d’émaux, (ds maux parfois aussi), ne sont pas comme un écueil tendu entre nous. Non en fait c’est bien un lit de rose, (non tu n’aimes pas les roses) un lit de feuilles d’eautonne, un parterre où nous glisser, nous aimer, revenue fertiliser la terre, pour monter un nouveau printemps un arc vivant qui me tire me lie à toi.  Nous co-respondre nous corps respondres. Peut-être un jour ce bateau partira, mais là maintenant j’ai envie de toi. Tu dors je te veille, t’aime. Te fourre sous ma bouche, te lisse la nuit de mes doigts, les enfonce dans la torpeur humide de ton sommeil, que tes songes te tournent autour des étés de feux, des hivers crus cinglants sous un ciel d’étoiles griffées sur ta peau.

Là maintenant je pense à tes lèvres, toutes, leur sourire et je veux t’embrasser.

Demain Delphine mon amour je pense que je dormirai. Je n’irai certainement pas courir avec toi les bois, la boue des chemins, mais il te suffira de regarder le ciel d’y monter j’y serai encore, on se reconnaîtra.

 

 

 

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