Paul Eluard

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Le soleil qui court sur le monde
J’en suis certain comme de toi
Le soleil met la terre au monde


 Un sourire au-dessus des nuits
 Sur le visage dépouillé
 D’une dormeuse rêvant d’aube


 Le grand mystère du plaisir
 Cet étrange tournoi de brumes
 Qui nous enlève ciel et terre


 Mais qui nous laisse l’un à l’autre
 Faits l’un pour l’autre à tout jamais
 Ô toi que j’arrache à l’oubli


 Ô toi que j’ai voulu heureuse.


    Aube de  Paul  Eluard

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