Nous rire

Dans la faim de mes jours, je t’aime farine, née des blés, champs ondulant en caresses d’effusion, labours parcours d’émois, envol des baisers dans la lune pleine de nos mets en moisson.

Dans la douceur humide des nuages, je lis l’eau de toi, pour la vie dans la mer, et celle de toutes plantes et bêtes qui poussent et s’épices sur la terre. Dans l’or donné, je te bois fruit mûre à ma bouche, source sangtuères en ma peau, terre de cultures perlées sur notre couche.

Tu es belle, ma fleur de plein soleil,
faite pour ma joie des abeilles,
la graine de mes jours qui chantent,
le nom du sel, le genièvre et le lit de filets opalins,
l’évidence, de ma faim,
celle d’être à toi, offrande, toujours,

Nous faits pour Nous rire
À la fureur des brasiers
La joie des ruisseaux.

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