Ai Mer à Bis repetita

Par Tout je te clame sourde aimante rue hélée la noirceur de ce monde t’acclame le silence perlé de mes yeux la couleur de l’Océan calme la lourdeur de ses décombres et je te porte à la lueur claire de mon regard qui ne s’encombre que d’un chaos magnifié pétrifié peau et tissé à la chaleur de tes mots ton mâle appris à la viol anse de ta voix me coup vœux, me coule au sol me miasme d’envies du désir profond de tes os

Tes eaux chantées suivent la ligne de flots et sons, le fil conducteur de mes cris qui enflent enfantent labourent en s’aimant ceux de la Terre la retourne jusqu’au squelette primaire nu frais me ressource viennent des Rêves sans âge où nous n’avions pas tant de maux mais de grands gestes et de vastes espaces luxuriants pour nous aimer

Ai mer  à bis repetita dans la si nue heureuse joie du re deux venir

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