Seize ont en faim

Je viendrai insolence

Renouée de lumière,

te lécher, courir,

ramper sur toi,

Mon amour

Venir fondre tes bras

Brunir tes seins

Te bruler, te courber

Lentement  ta peau

Tout ton corps

Que mes doigts

T’enserre

Te marque au blanc

Étincelant

Te rappelle à l’air

Les odeurs renouvellées

Folie exubérante

Renouer à la vie

Fleurir ta chair

De mille ans

De gouttes de sel,

De bleus, d’eau,

De blancs et rouges

Fleuve sans attache

Retournant à toi

À tes coursives

Jonchées de feuilles

De rage courante

Pour toutes les saisons

Qui se font

Et se défont toujours

Entre nous.

 

 

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