Abysse répetita

Oh amour, comme aujourd’hui tambourine l’eau de ta voix et bruise la treille noueuse de mes envies, me cranponner à l’air de ta chanson, jusqu’au silence usé de nos salives.

Couper à travers chant, murmure dans l’herbe où tu bourdonnes et où se trace le sentier froissé de ma chair nue.

Mon corps est chaud repus d’eau, d’air épépié,  comme un lit de galets en été, près pour que tu y viennes source de boue salée.

Lorsque je suis encore à t’ecouter, vivre dans l’écho de ton rire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *