
De nos corps confondus s’élève une odeur de folie;
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendu comme une harpe,
Et je m’ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l’offrande de ton amour…
Fais que son Désir naisse et renaisse
Fais qu’il m’étreigne, palpitante,
Et que je roucoule comme la colombe.
Fais que nos nuits consacrées au divin baiser
Laissent à nos lèvres une saveur d’éternité.
Berthe de Nyse – Recueil « Les Litanies de la chair »