Il n’y a pas vraiment d’espace entre
Toi et moi juste
Assez pour que
glisse
Un sein,
Une main,
Un battement
Un valon à peine où s’ecoule
Une route de sel
En déroute la buée
Derivant de ta bouche à ma peau
Rien à peine quelque collines,
Montagnes calcaires éparses,
Juste de quoi laisser
Le battement de nos sexes
Vibrer dans la fusion
Du jour
Velour où
J’entends ton cœur
Rimer avec le mien
Ne bouge plus
Ecoute
Nos corps qui fondent
J’entends crouler la neige
Dans le torrent fort