Lit étroit, à nos langues de nuit
Où crépitent diadaimes d’étoiles nues
Glissent bleues, nos caravanes houleuses
S’étincellent en écume, nos rouges aux lèvres
Ici, s’ouvrent toutes les couleurs de la fievre
du manque, de la faim insatiable
Alors viens mon amour
Chanter les balais du foehn
Que nos quarantes voleurs de feu
Se dansent du souk de mon ventre
Jusqu’à l’aube ouverte de ta bouche