Douce, tu me fais si douce âtre, âcre, en creux,
D’où cela te vient,
Dans les mains,
Mon géant accroupi, cette tendresse
Quand tu me caresses
Dans le blanc des yeux.
Douce amante, je me pente, à toi liée
De ce champs de menthes, ce brûlot d’orties
La tresse-liesse que tu fomentes, fort t’y fies
Ce laineux carnage à mes hanches dépliées.
Doux heurts, douze haines, petites, le sont
A la peau, à la peine, réconciliées,
La nuit, le jour, nos lèvres ruent ce dicton,
Rêvons, aimons, nos suppliques d’en jouir est arrivé.