(Ill. Petite Bohème)
Oh comme je déteste l’ hiver
Ah que j’en assez de ce froid
N’avoir de vie que pour toi nu
En re-vers dans mon fruit fendu
N’être qu’éclats fondu de mangue
Que dans le bruit le jus de ta langue
Brunir prune et mirabelle poire et groseille
Dans l’an nous veuille revenir de nos bouches au soleil
S’étendre sans façon sans habit sans fioritures dans l’herbe
Naître que ton amante , ressusciter nos baisers au bleu doré du ciel