(Ill. Adam Martinakis – Décalé IV)
Je t’ai embrassé sous la fière et furibonde rivière
Serrés cœurs dépolis du monde mes draps de bras ronds
En lacets grisés geysers glissés grésillants de contre poisons
Les récifs vitrifiés vifs vite pétrissent les mots étranges de nos lèvres
Baisers quantiques du Cantique en quarks et particules
Ondée de glue on se Nous un amas géant de feu sacré
L’espèce d’espace élastique supernovae majuscule
Où se fond ma bouche à ton étoile accélérée
Il tourne ce Monde bâti par nos baisers
Monteras-tu le vaisseau de nos peaux
Saisir Altaïr revenu à bouts de mots
Pointé sur l’été ?