Je ne sais

Il se peut que je ne sache
où commence
le bien, le mal,
L’envie, l’amour,
Mais ce que je sais
C’est toute cette douceur de toi,
Je sais là où tu es
herbe et fourage,
Là où tu es
Source fleur et miel
Bête sauvage
Je sais aussi ma faim
Et qu’apres mon passage,
Il se peut qu’à la fin
Il ne reste rien de toi,
Même pas tes os
À ronger
Pour les chiens

Ne resteront que la prière de nos envies insatiables

Le pollen de notre âmour pour nos prochaines résurrections

Une réflexion sur « Je ne sais »

  1. Amour … Les chiens et les chiennes ne rognent pas les louves, tu as raison. Ils, elles, en ont peur, réellement, elles leur sont trop indigestes et indi-gènes ; mais les lions des hautes herbes si… J’ai toujours rêvé d’être engloutie , digérée dans un beau fauve pour refleurir en bouquet de ronces dans son sang…

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