
Mon abandon né
Entre les leviers farouches
La hutte chaude de ta bouche
Entendre bruire le flot des oiseaux
Que tu as volé dans le ciel
En corps à l’affût
Derrière tes crocs
En toi mon astre au logos
Se fond la foi rude de mes os
Et se désaltère mon ego rythme
De l’hébétude sur l’hymne
Sanglant de tes rapides de gorge
Se jouent les tournois des vertiges
Sur mes antiques vestiges
Des arguments de ma langue
Au frontispice de ton amoureuse harangue
Éclats boues suées de salives
Entrelacs de grands précipices
Où
Faire avaler à nos petits, ces louves, ces fauves
Des mets créant diocèses
Exsudés de nos mots, de nos rougeoyantes gangues
Creusant ventre à terre de folles tendresses
Ne se repaître de rien
Rester toujours dans la bouche d’ombre
De nos faims…