Baisers Cent gouffres de nous En passant 18 août 2020 D-ailesfines Laisser un commentaire (ILL. Ana Teresa Barboza)Mon abandon néEntre les leviers farouchesLa hutte chaude de ta boucheEntendre bruire le flot des oiseauxQue tu as volé dans le cielEn corps à l’affûtDerrière tes crocsEn toi mon astre au logosSe fond la foi rude de mes osEt se désaltère mon ego rythmeDe l’hébétude sur l’hymne Sanglant de tes rapides de gorgeSe jouent les tournois des vertiges Sur mes antiques vestigesDes arguments de ma langueAu frontispice de ton amoureuse harangueÉclats boues suées de salivesEntrelacs de grands précipicesOùFaire avaler à nos petits, ces louves, ces fauvesDes mets créant diocèsesExsudés de nos mots, de nos rougeoyantes ganguesCreusant ventre à terre de folles tendressesNe se repaître de rienRester toujours dans la bouche d’ombreDe nos faims…