Et même si demain
Vient plus vite que
Notre prochain baiser
Murailles séparantes
Parallèles irreversibles
Et que ne se suffisent
A notre perte
Ceux d’hier
J’aurai toujours
Au bord des lèvres
Ce bourgeon de sourire
En pensant à ceux
D’aujourd’hui
Et même si demain
Vient plus vite que
Notre prochain baiser
Murailles séparantes
Parallèles irreversibles
Et que ne se suffisent
A notre perte
Ceux d’hier
J’aurai toujours
Au bord des lèvres
Ce bourgeon de sourire
En pensant à ceux
D’aujourd’hui
Dans l’art bleu de nous, forés
On part à l’aile au gré des âmes
Du tendre bout de mon elle
En grand saigner le pic de ta flamme
Et venir, tout brûlés du printemps
Couver la cendre les braises les tisons
Souffler les brandons de nos futurs petits baisers
Partir au raz d’eau,
Miser sur la terre ferme,
Ou la houle toujours
Fleurira le nid
De nos caresses
Découvertes
Et de nos baisers
Graines fertiles