Si lents si eux

ILL. Edvard Munch – Le baiser sur la plage – 1921

 » Debout dans le vent léger, sous le soleil qui nous chauffe un seul côté du visage, nous regardons la lumière descendre du ciel, la mer sans une ride et le sourire de ses dents éclatantes. Avant d’entrer dans le royaume des ruines, pour la dernière fois nous sommes spectateurs.

Au bout de quelques pas, les absinthes nous prennent à la gorge. Leur laine grise couvre les ruines à perte de vue. Leur essence fermente sous la chaleur, et de la terre au soleil monte sur toute l’étendue du monde un alcool généreux qui fait vaciller le ciel. Nous marchons à la rencontre de l’amour et du désir.

Nous ne cherchons pas de leçons ni d’amère philosophie qu’on demande à la grandeur.

Hors du soleil, des baisers et des parfums sauvages, tout nous paraît futile. « 

Albert Camus –  » Noces à Tipasa « 

Je t’aime mon bel amour , je t’aime tout ce tant même si Monde ne nous en offre pas temps je t’aime

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