
Transe humide
de mon troupeau de cigales
à l’assaut de ta peau Enéide
entrer le cheval de ton mâle
en deux trois putsch
de ma bouche
pâturer l’été
Le notre sexclusif
au sommet du sentier
(ILL Samarel)
« L’enfer serait de ne pas brûler »
Saint François d’Assise.
Et quand vient le soir
Il n’y a plus que tes baisers
Étancher sa soif
De nos corps confondus s’élève une odeur de folie;
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendu comme une harpe,
Et je m’ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l’offrande de ton amour…
Fais que son Désir naisse et renaisse
Fais qu’il m’étreigne, palpitante,
Et que je roucoule comme la colombe.
Fais que nos nuits consacrées au divin baiser
Laissent à nos lèvres une saveur d’éternité.
Berthe de Nyse – Recueil « Les Litanies de la chair »
Nos joeud de vie paire
A sens assention qu’on jointe
De baisers noués
(Image extraite du film français « Mes séances de lutte » de Jacques Doillon)
Tu m’en terre neuve sa lie
A la cave déité de tes baisers
Je te vulve canisse
A toutes mes lèvres brûlis
Tu me couds les tissus dardés
Aux fils d’amant que ta langue dévisse
Et de toutes les boues de ma bouche
Te rouler dans mes femmes jeux
Te seins t’hurler, petite mais farouche
De mes eaux troubles.
Faire des marées
Nos cages
D’assemblés.