En passant

Petits rien

Oh mon amoureuse, mon oiseau de nuit,

Je crois que nous sommes dans la même tourmente, de cette éloignement qui nous contraint à finalement ne pas réver complètement de nous. A nous refermer à ce Nous de chair sensuel et sauvage qui nous torture, mais par là aussi à tous les instants que nous pourrions partager, intimement et  simplement. Je pense que tu n’imagines pas tout les moments de notre manque, où je voudrais être là, avec toi.

je voudrais moi aussi être là quand tu dors et que je pourrais voir passer la vie paisible des rêves sous ta peau, quand tu te réveilles, voir tes yeux s’ouvrir comme un présent tout neuf, profiter de l’aube de ton premier sourire, sur le ciel de tes frondaisons rousses éparpillées. Te voir t’étirer comme une chatte voir ton corps se mouvoir et chanter la vie, te voir prendre soins de toi comme il se doit, tout le mystère des petits rien et où je te retrouve ici avec moi..

Oh oui te voir t’habiller, l’air vibrer autour de toi, faisant comme un mirage sur tes contours que j’aime, voir et sentir les étoffes glisser sur toi et te masquer à moi, qui te vie sans te voir.

Et puis parfois t’imposer l’immobilité, la cécité, pour que je m’occupe de toi, te lave te coiffe et t’habilles, et en ça déjà vivre dans l’instant où je te déshabillerai, ou saccagerai toute ce que tu porteras. Être dans tout le faire et le défaire car tout s’ajoute à nous.

Je ne me fais pas de mal en pensant à ça, je veux juste que tu puisses vivre toi, tout ces moments, comme si j’étais là et que tu les faisais pour moi. Je veux qu’ils te soient tous important comme ils le sont pour moi. Que tu sache que toute la mie de toi fait le pain de mes jours et de mes nuits mon amour.

Tout doux un reve

1er mai 2018
Mon aimée luxur-riante, Tous tes mots me baignent et me lavent de toute l’arride froideur de ton absence. Ne retiens rien, des plus petites babioles bariolées à tes plus belles pulsations d-étaings-elle. Gardons le doux rêve de nous voir un jour, toucher nos mains, vivre ensemble de peau à peau, car nous savons combien cette rencontre est improbable et fragile . Tous les jours, construisons notre temple d’âme-our, notre maison sacrée, notre cathédrale pour la neige d’été, les grands vents souterrains, la pluie de nos yeux, nos lumineux émois de toi et moi, portés sur le  souffle des forges d’ère Un. Ne tenons compte de ces images ne vivons, Muki, ma terre, que dans le présent de notre présence immuable et dans le rire de notre paire-in-sistance à nous aimer toujours.

 

In-Fusion

Yeux clos  vibrent peau diffusée,

Lumière, mélopée infusée,

Tout l’Uni-vert bleu salé

Contorsionne, vient mêler

Lent, si lent, lancinant,

L’Âme-Our,

Liant, déliant, rougissant,

Le jour,

A l’orée sont nos oiseaux rythmiques

Lisent et repaissent du ciel, la musique,

D’Âme-Our, nous, Toi et Moi,

Tout uni, formes  d-étalées

Balance Ter-roussie sur Eau d’Iroise

Notre AsÎle s’y dance, tant étoilé…

Muki

Muki,

Mon amour, mon émoi impitoyable, chair brûlante dans ma chair. Ce soir dans le silence où je te retrouve, tout me terre, me vente, me lumière et me revis, Cette nuit, je ne sais pas ce qui m’emporte le plus ? Le manque de ta peau sur moi, de tes mots, ce désir incontournable de toi. Je crois que c’est surtout le vertige ? Ce vertige parce que je réalise enfin la profondeur de ce qui nous unis, de ce lien qui nous brûlera, nous consumera toujours, que nous soyons séparés ou ensembles. Embrasés toujours plus douloureusement, plus tendrement dans cette  joie et cette folie de notre impossible amour.

 

Fl’heures de Vous

Il y a vos co-roses ivres

Fa-Si-La-Do-Ré

Ri-émeuvent, des livres

Ce mélo-dit de vous dansé,

Les jaunies hard dentées

Dix couragent le soleil

De s’en flair pareilles

A votre ode heures

Un brin menthe olé olé,

La pineuse vit net

Où se fit chez moi

C’est au  bleus prou doigts

Des crampes plein la bête,

Ca-pistonnée de l’inter rieur

Mes moites heures suggestives

Se lient que fi, fesses t’ivres

De votre python bourre y cole  de fleurs.

C’est un veux pieu

En-vit-fessez

Qu’à la faveur

Des fl’Heures de nuit

Vous pres-sciez, très-sciendiez,

La cour horny de mon pissenlit

Par votre mâle hard Heure

De nous ce sont les sauvages Fleurs…

Il pleut…

Il pleut-il

De mes récits rétifs

Battue la brèche

De son ère tranquille

Coeur-vent ses récifs

De mon Ô-lympe avide.

Il pleut,

Sur la pente de mes fleurs bleues

Au jour d’huis

Où vertes d’émoi

Mes hanches pointues

S’évertuent de fleurs rougies

A tes mains éboulies

Ta lèvre écoute

Comme je n’en pluie plus

De joie.

Il pleut, sur moi

De douce heure

De bon’heure

Ta mâle heure

Me suce-tente

De toi-moi-nous

ce grand tout

Qui d’eau, chante…