Puisqu’il nous faut partir, alors que ce soit en feu, en bleu en or, par un baisers, un long et brûlant meteor tombé de ta bouche dans la mienne.. Oh oui s’il faut partir que ce soit comme un loup sauvage dans la bergerie de tes lèvres.
Puisqu’il nous faut partir, alors que ce soit en feu, en bleu en or, par un baisers, un long et brûlant meteor tombé de ta bouche dans la mienne.. Oh oui s’il faut partir que ce soit comme un loup sauvage dans la bergerie de tes lèvres.
Dormir dehors
Avec les fourmis,
les crotales.
Evanouis mes semblables,
Cités brillantes lumineuses
Que j’arpentais fievreux
Mes frères de larmes
Ma famille de sang
Cette mare bouillonnante
Intrépide et effercente
Où j’habitais
abeille vrombissante
sous le cliquetis des néons
Maintenant oublié, je dors dehors
Avec les serpents, les scorpions
et les loups mes amis.
© Gilfy – Temps du rêve