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Ellemysthere

Je t’ai m’élisse verte, douceur asstringentre au ventre granité de nuits partagée en feuilles de lave

Je t’ai mécanique en toi si leste, Venus re’Venus de grève en bordée sous ma paume de galets brûlants.

Je t’ai mer veilleuse abysses râles, si me terre en baisers à l’eau tranchés déchirés de nos bouches,

je t’aimé’ridien scillon cru en partage d’elle mysthère de femme, mélodie vent, de terre, à mer de figues épépiées écriées du ciel, au souffle de nos or rages

Je t’aimé langée, en brassée, en jambée fleuris en rougis de nos écorchés en raciné amant.

Je t’aime, toi aimée, je’tée miaile, de la nuit aux jour d’amour, en fleurs, chantées du ciel au pont des bois, tournés à toutes nos envies en brams’aimés.

Phar’haut

La nuit, attente du bleu doré, sur l’aube penché,  je veille sur toi mon amour et sur tes envies de ruisseau d’oublis, ailés. Quand je sombre, toi tu me guettes pour que je ne me perde pas, me donne ta bouche  d’algues et de correaux, triant mes songes, mes rêves, préparant mon jour de clarté.

Le jour, nous nous donnons le vin le pain, les mains pour dresser la table de nuit à nos baisers de farine. Au four le soleil qui se vient de mes montagnes, se couche avec toi, dans ce silence craquelai de cuisson.

Ici sur cette terre sans chemin ouverte à tous, toi, de jour comme de nuit, tu allumes des phares brûlant d’âme-our, où de la haut, hors les sentiers des ombres, nous nous offrons à Nous, pour tousjours.

Baslai

Lit étroit, à nos langues de nuit
Où crépitent diadaimes d’étoiles nues

Glissent bleues, nos caravanes houleuses
S’étincellent en écume, nos rouges aux lèvres

Ici, s’ouvrent toutes les couleurs de la fievre
du manque, de la faim insatiable

Alors viens mon amour

Chanter les balais du foehn
Que nos quarantes voleurs de feu

Se dansent du souk de mon ventre
Jusqu’à l’aube ouverte de ta bouche

Tant tendre

Mon amour, le sais tu que ta voix est un champ de sourires légers, posés pour toujours sur mes lèvres. T’entendre c’est la pluie appelée de la terre, le feuillage protecteur des campagnes, nos silences conjugués de tendresse, un champ de fleur étendu dans mon cœur. J’aime que tu me parles de tout toi ceux que tu aimes, de toi avant maintenant, de ton corps secrets de tes envies de vie.

Mais lorsque ta voie hachée s’élève, chant des profondeurs de ton corps, pris dans la fureur du sexamour de Nous, c’est alors le feu de la brousse qui brûle, consume toute la savane de mon âme, de ma peau, et me porte dans tes eaux. Dans tes feulements montée au diapason de mon sexe, hoquetés d’apnées serrées de plaisir, tu me portes, la où je ne veux plus que te prendre, ne veux plus quecla collision de nos galaxies, nos os craqués, nos chairs rythmées que ma voie seule ne peut te donner, pulsées serrées, nos tendons à claquer sous nos peaux labourées. De t’entendre, toi, ta voix, je ne veux plus que te prendre, te  secouer sur la terre, les galets, dans l’essence pure, cris inarticulés grognements jappements rauques à ta lune dévoyé sur mon sexe plié enfoncé à te pilonner, te prendre, te baiser, te chanter, te trembler que toute la terre se réverbère sous toi du plaisir et s’abreuve du foutre et de toute la boue joyeuse échappés de nos baisers assoiffés. Tant de tendresse du sexamour à nous partager Muki mon aimée, ma femelle sauvage, toujours être le chant de la terre toi et moi mon amoureuse.