Elle fleuve,
Enfante la forêt
les jardins où j’habite,
Et toute la terre qu’elle invente,
Elle continue de la traverser.
Elle fleuve,
Enfante la forêt
les jardins où j’habite,
Et toute la terre qu’elle invente,
Elle continue de la traverser.
Elle mère fleuve
Ne garde rien pour elle.
Ce qu’elle prend aux montagnes
Elle le rend
Fertile à la mer.
Gai rend mon cœur bon à loi
G‘y gantés qu’air ailant aux miens tes doigts
Gars gué en tu as ton flow
Grand y fou d’écumes en moi
ET
Game elle est pure à son jeu
Gré sait en qu’heure dure de roche
Où le temps de notre Âme-Our s’accroche
ET
Gaie rie, je pense nos brûle-hurle Comme le ça-voir, tu me plais, à nous ré-où-vers; Mon amour, mon ami, mon troubadour, mon tant chéri…
Mon initial G, mon essence y elle émoi, mon in y ciel G
Et puis il y a toi,
Qui viens en forêt
Parée de plumes,
Toi qui, vent frais
Chaque jour m’écume
Me voluptes de baisers
Toi qui arpente salée
Mon coeur ma chair
En chemins d’éclairs
Toi qui passant sous les barbelés
Viens déposer
Depuis toujours
Chaque matin
La lumière du jour
Dans mes mains
Elle
Vaste fleuve
Nous porte
Ce qui bouge
Ce n’est pas nous
Mais les forêts les abers
Eux qui aussi pouraient
Apprendre la joie
Immobile
Toujours renouvellée
De vivre d’âm-our
Elle
Espace de
Mer
Conque de jouvence
inversée
Où s’y noyer
Ramène à la vie
Or ni erre
Ni ne me sang l’eau
Notre Âme-our, vaut le si Ô…
Quand nous sommes venu du nord,
Toi sur moi, lovés sur cette dalle de granit scellée
La salive de mes doigts penchée sur tes dômes d’albatre
Ma Joie baignée sous tes galets chauds luisants
Reins serrées dans tes colonnes de marbre blanc
Ecoutaient, battant au fond de la chapelle,
Le mystère du lien gravé,
Dans la pierre de rosée,
Salée.
Nous habitons
Une chaumière ouverte
Sans charpente
Sans foyer
Avec les faucons
Et le soleil
Mon amour
Toi seule
Sais de quels bras
Je me chauffe.
Mon arbre, ma vibrante chevelure de titane
Sans savoir où s’abreuvent tes racines,
Je baise la confluence cendrée de tes racines,
Sans savoir où s’arrêtent la coupe de tes mains
Je baise tes mains dans l’offrande de tes seins
Mon aimée, sur tes lèvres où se parlent ton ciel et ma terre.
Dans nos caresses d’eau et nos souffles contraires,
J’apprends à nous partager de sève et de miel,
Et Je m’étends en labour dans ton ventre de brumes
quand s’ouvres tes bras ventés ornés de plumes
Ailleurs dans le désert les plantes grasses,
Les adeniums et les agaves depuis toujours rêvent de toi
Moi, là-bas, déséché, assoifé, je t’aime ma brûlure
Pour tous les jours, toutes les nuits où tu pétris pour Nous
La chair bruissante des fleurs de lumière