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In y ciel G

Gai rend mon cœur bon à loi

G‘y gantés qu’air ailant aux miens tes doigts

Gars gué en tu as ton flow

Grand y fou d’écumes en moi

ET

Game elle est pure à son jeu

Gré sait en qu’heure dure de roche

Où le temps de notre Âme-Our s’accroche

ET

Gaie rie, je pense nos brûle-hurle                                                                        Comme le ça-voir, tu me plais, à nous ré-où-vers;                                    Mon amour, mon ami, mon troubadour, mon tant chéri…

Mon initial G, mon essence y elle émoi, mon in y ciel G

 

Aube

Et puis il y a toi,
Qui viens en forêt
Parée de plumes,
Toi qui, vent frais
Chaque jour m’écume
Me voluptes de baisers
Toi qui arpente salée
Mon coeur ma chair
En chemins d’éclairs
Toi qui passant sous les barbelés
Viens déposer
Depuis toujours
Chaque matin
La lumière du jour
Dans mes mains

 

 

Mine-et-râle

Quand nous sommes venu du nord,
Toi sur moi, lovés sur cette dalle de granit scellée

La salive de mes doigts penchée sur tes dômes d’albatre
Ma Joie baignée sous tes galets chauds luisants

Reins serrées dans tes colonnes de marbre blanc
Ecoutaient, battant au fond de la chapelle,

Le mystère du lien gravé,
Dans la pierre de rosée,
Salée.

Elle claire hors d’age

Mon arbre, ma vibrante chevelure de titane
Sans savoir où s’abreuvent tes racines,
Je baise la confluence cendrée de tes racines,
Sans savoir où s’arrêtent la coupe de tes mains
Je baise tes mains dans l’offrande de tes seins

Mon aimée, sur tes lèvres où se parlent ton ciel et ma terre.
Dans nos caresses d’eau et nos souffles contraires,
J’apprends à nous partager de sève et de miel,
Et Je m’étends en labour dans ton ventre de brumes
quand s’ouvres tes bras ventés ornés de plumes

Ailleurs dans le désert les plantes grasses,
Les adeniums et les agaves depuis toujours rêvent de toi

Moi, là-bas, déséché, assoifé, je t’aime ma brûlure
Pour tous les jours, toutes les nuits  où tu pétris pour Nous
La chair bruissante des fleurs de lumière