Viens, fille du vent,
Partons dans les torrents,
Laissons nous dépolir
Devenir transparents
N’être plus que lumière
Que nos chairs décapées
et nos corps dépecés
n’aient plus de frontière.
Que nos liqueurs, fiente foutre cyprine,
mélangées aux algues et aux galets
soient le festin du monde
qui ne vivra que par nous
pour les siècles des siècles.
© Gilfy – Temps du rêve