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letter from the desert

It’s like I’d knew you since ever,
As I know mountains made of stone,
Rivers made of cold water,
Earth and lava below my feet,
And the burning stars,
all over,
since ever.

When my soul is lying down beside yours,
seeing you sleeping, feeling your slow deep breath,
the soft movement of your breast
receiving the smell and the warmth of your body,
every piece of you is overwhelming me.

I don’t want to move.
I just need to stay there,
feeling the magic of you,
of being alive there,

out of time.

And when I softly pass my hand in your hairs and slowly wrap my body around yours, removing all the distance for, my skin can talk to yours, and when I join my body with yours, enter in you, then my soul can share your dreams of dawn, of fresh air and swim naked in the early ocean, walk in deep forests, your dreams of storm and fire and of us two, alone in the desert of insanity, loosing ourselfs searching again and again the unnamed door.

And in this desert
I will revive from you,
my river my earth,
and I will consume you,
my earth my burning star

© Gilfy – Temps du rêve

Nous, Naïades dans le cycle de l’O

Viens, fille du vent,
Partons dans les torrents,
Laissons nous dépolir
Devenir transparents
N’être plus que lumière
Que nos chairs décapées
et nos corps dépecés
n’aient plus de frontière.
Que nos liqueurs, fiente foutre cyprine,
mélangées aux algues et aux galets
soient le festin du monde
qui ne vivra que par nous
pour les siècles des siècles.

© Gilfy – Temps du rêve

Je pense à toi

Je pense à toi maintenant.
Pourquoi ? J’en sais rien.

En fait je crois
que j’ai toujours pensé à toi
Que j’ai toujours écris sur toi,
que je respire pour toi
et rêve de toi depuis toujours
Que tu es l’énergie invisible
qui nourrit mon âme,
le sens de toute chose,
La route pour les oiseaux
dans le ciel
les rires, les larmes,
mon seul espoir
dans les abysses,
et que ton nom
est le secret
écrit en lettres de feu
au cœur de l’univers.

Alors oui je pense à toi .

Que pourrais-je dire d’autre?

J’ai lavé le ciel

J’ai lavé le ciel,
dévoré les comètes
toutes les bêtes
et dans les abysses
précipité les hordes
coupé les cordes
des pianos des violons
brûlé les maisons
et toutes les lettres
de l’alphabet mélangé
les couleurs du jour
et de la nuit
dragué la mémoire
retiré les ampoules
mangé la lumière
avec tous ses saints
rongé la faim les doigts
les tibias et la foi
jusqu’à qu’il ne reste rien
de rien
et dans ce rien
qui m’habitait
qui m’entourait
tu étais là,
unique et infinie.

Je marche

Je marche vers la vie,
le souffle des marées,
tes dunes aréolées,

Je marche vers la vie
de tes prairies fécondes
de ton océan blanc,
vers tes futaies profondes.

J’ai lavé toute certitude
et banni la folle solitude.
le mirage des mots creux
et la peste des jours glorieux

je marche vers la vie
ton rire d’oiseau de pluie
j’irai danser sur toi
parce que je le sais
le froid de la nuit déjà
S’annonce à grands pas.

Cannot marry me

I’m not psycho
I’m not schyzo
No fear Baby
I’m not insane
You can take me for a ride
On the no-exit lane
No fear
Sure I’m completely crazy
About Your cold anger
And Your warm deep blood
About Your secret insanity
And all your certainty
No fear baby
I never lose control
I’m not psycho
I’m not schyzo
But You cannot marry me
Cause this world is