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Eau feu rendre

Ce matin, allonger dans ces herbes longues, jaunes vertes, mariant l’automne au printemps, sous cette brise de lumière, faire le tour des saisons, rouler des raisins sous mes doigts, ceux de l’été, les tiens, laisser revenir ton corps se renverser, empreinte agrippée sur l’herbe grasse, les roulades enjambées, des baisers de lèche sifflant entre nos lèvres, l’eau les rivières, tout remonter à contre courant. C’est puéril amour, mais je t’aime immense, toi la bas dehors. Voudrais pouvoir nous revenir au primal innocence de la chair sanctuaire. Nous marier d’ajonc, de tourbières, glisser dans les marais, m’y noyer avec toi. Fermer nos yeux, n’entendre plus que les trilles de ta peau chantant un tonnerre de caresses contre la mienne. Vivre le feu, la lave embrasée dans l’horizon de tes yeux, le silex, les éboulis de larme, de joie, jusqu’à la de la torture de nous perdre enseveli.

l’être à vous demain, hier …

« l’avoir vécu »
Le vivre arrêter le temps
Sur cet hier enflammé
Être ce présent
L’un pour l’autre
Vivre et découvrir
Savourer
Déguster
Carresser lècher
sucer, mordre
Enflamer vos coteaux
De morsures kérosene
Vous incendier
Vous rendre plus chaude,
Plus liquide,
Plus pleine de
ma langue
dans votre bouche
De ma langue glissant
dans votre con,
Moissonner vos lèvres,
Vous rendre étincelante
brûlante d’envie,
de vent furieux
des vagues, du ressac
Vous écraser
Arracher votre armure
Vous démembrer
Vous dévorrer
Écarter vos chairs
Pénétrer vos entrailles
Jusqu’à la dissolution
L’absolution

Mais,
Vous savez aussi
Que ce n’est pas possible
Pas encore.
Qu’il faudra d’abord
vivre ce rêve
brûlant, encore
Tous ces jours
Parsemés de fleurs odorantes
Débordantes de couleurs
De soleils impatients
jusqu’à l’insassiable faim
Ce vertige douloureux
Ce vide obsédant
Ce précipice

Peut-être

Déjà

© Gilfy – Temps du rêve

DVoluptes

Elle sentait son corps se réveiller, devenir plus pur, plus sensible. Ses artères si fines à la surface de sa peau (celles là même qui la trahissait) portaient maintenant, cette chaleur nouvelle partout dans son corps, dans toutes ses extrémités jusqu’au bout de ses doigts, de ses seins.

Sa peau se régénérait aussi, comme si une main invisible venait la réveiller à la vie, maintenant tout contact devenait caresse, elle se redécouvrait nue sous ses vêtements.

Elle ne devait pas faiblir … il ne le permettrait pas.

Elle savait qu’il l’accepterait, mais que celà lui ferait du mal.

Il n’accepterait plus qu’elle, elle se fasse du mal, sans son autorisation, ou par lui.

Elle savait qu’elle serait libre un jour, même si elle avait accepté à l’époque cette servitude.

Mais elle ne s’apartenait plus, pas pour ces décisions là.

© Gilfy – Temps du rêve

Je pense à toi

Je pense à toi maintenant.
Pourquoi ? J’en sais rien.

En fait je crois
que j’ai toujours pensé à toi
Que j’ai toujours écris sur toi,
que je respire pour toi
et rêve de toi depuis toujours
Que tu es l’énergie invisible
qui nourrit mon âme,
le sens de toute chose,
La route pour les oiseaux
dans le ciel
les rires, les larmes,
mon seul espoir
dans les abysses,
et que ton nom
est le secret
écrit en lettres de feu
au cœur de l’univers.

Alors oui je pense à toi .

Que pourrais-je dire d’autre?

Cannot marry me

I’m not psycho
I’m not schyzo
No fear Baby
I’m not insane
You can take me for a ride
On the no-exit lane
No fear
Sure I’m completely crazy
About Your cold anger
And Your warm deep blood
About Your secret insanity
And all your certainty
No fear baby
I never lose control
I’m not psycho
I’m not schyzo
But You cannot marry me
Cause this world is