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Hâle tendre

Et puis il y a toi encore et partout

Toujours plus belle que tu me viennes du silence de nos bouches inversées

Où sur le quai désert de nos baisers à venir

Ma  prière, mon amour chaque moment, vivre l’aube fraîche de ton sourire, la montée de chaleur humide de ta peau, bronzer tendre dans la brûlure de ton ventre

Ma prière, si je le pouvais, ne jamais laisser venir les couteaux sombres de nuit des au revoirs.

 

Mer Veilleuse

Sur nos jours suintant
De bitume  brillant
Nos belles pelisses
A l’odeur de pisse
Ma veilleuse nue
De ta lance
de chair rose
tu viens clamer
pour Nous
pour moi tous les jours
Qu’il faut vivre que rien ne dure
Et je sais l’anathème
Qu’il  faut que je t’aime
Parce que je t’aime
Mais que dire lorsque
Mes mains pleurent
la coupe de tes seins
Ma bouche
demande à boire
à  l’offrande
De ta source de mer

In y ciel G

Gai rend mon cœur bon à loi

G‘y gantés qu’air ailant aux miens tes doigts

Gars gué en tu as ton flow

Grand y fou d’écumes en moi

ET

Game elle est pure à son jeu

Gré sait en qu’heure dure de roche

Où le temps de notre Âme-Our s’accroche

ET

Gaie rie, je pense nos brûle-hurle                                                                        Comme le ça-voir, tu me plais, à nous ré-où-vers;                                    Mon amour, mon ami, mon troubadour, mon tant chéri…

Mon initial G, mon essence y elle émoi, mon in y ciel G

 

Mine-et-râle

Quand nous sommes venu du nord,
Toi sur moi, lovés sur cette dalle de granit scellée

La salive de mes doigts penchée sur tes dômes d’albatre
Ma Joie baignée sous tes galets chauds luisants

Reins serrées dans tes colonnes de marbre blanc
Ecoutaient, battant au fond de la chapelle,

Le mystère du lien gravé,
Dans la pierre de rosée,
Salée.