Fleuve d’encre rouge
En elle est le sel des jours
L’été indomptable
Fleuve d’encre rouge
En elle est le sel des jours
L’été indomptable
J’attend cette nuit,
Mon amour,
Cette nuit à mourir
Venir pour toi
Venir te prendre
Prendre ta bouche
Prendre tes seins,
Tes mains fortes
Ton ventre de mer
Tes pieds de vent fiers
Tes cuisses oblongues
Et tout ton corps
Te poursuivre
jusque dans toutes
Tes ombres.
T’apporter
La lumière
L’absolution
De mes dents
De mon foutre
Que ma volonté
Soit fête,
Partout sur ta terre,
Comme à ton ciel,
Venir pour les rires
Et les larmes
Les cris fauves,
Et les râles
étouffés des eaux
Que tu sois mienne,
Sur ta peau
Dans tes entrailles
C’est la nuit le jour
à mourir
Mon amour,
Alors vivons nous
Muons nous
Brûlons nous d’âm-our
De terre, de feu et d’eau
Et pour l’âm-our
Je vais venir
Mon aimée
T’aimer,
Te baiser
Et parce que je t’aime
Et que je te veux
Je veux
T’aimer et te baiser
Pour que ton corps
Aussi le sache
Sache que je ne vais pas t’abandonner
Et je veux aussi que toi
Tu me prennes
M’aime, me baise
Et me brûle
Et toutes les nuits
je veux venir
Te prendre
T’écraser
d’amour
Te brûler
Et t’aimer
Encore et toujours
C’est la nuit
à mourir
tout le manque
de Nous
à mourir nos mains vides
Pour toutes ces nuits
Et tous ces jours
à vivre
et à mourir ensemble
Mon amour.
Et puis il y a toi encore et partout
Toujours plus belle que tu me viennes du silence de nos bouches inversées
Où sur le quai désert de nos baisers à venir
Ma prière, mon amour chaque moment, vivre l’aube fraîche de ton sourire, la montée de chaleur humide de ta peau, bronzer tendre dans la brûlure de ton ventre
Ma prière, si je le pouvais, ne jamais laisser venir les couteaux sombres de nuit des au revoirs.
Fleuve indigo
Elle est ce qui rassemble
Et ne sépare pas
Baisers en-rougis de moi,
bouche en rouge île ta toi sont d’ors,
baiser en roue Gil ivre sur toi mais
Jamais ne t’attends, amor, qu’ils ne soient froids…
Sur nos jours suintant
De bitume brillant
Nos belles pelisses
A l’odeur de pisse
Ma veilleuse nue
De ta lance
de chair rose
tu viens clamer
pour Nous
pour moi tous les jours
Qu’il faut vivre que rien ne dure
Et je sais l’anathème
Qu’il faut que je t’aime
Parce que je t’aime
Mais que dire lorsque
Mes mains pleurent
la coupe de tes seins
Ma bouche
demande à boire
à l’offrande
De ta source de mer
Oh pluie chante sa peau
Oh soleil dore son ame
Bras emportez là
Dansez là
J’aime tout
Ce qui la rends belle
Tout ce que je ne peux
Lui donner, moi si loin d’ailes
Elle fleuve,
Enfante la forêt
les jardins où j’habite,
Et toute la terre qu’elle invente,
Elle continue de la traverser.
Elle mère fleuve
Ne garde rien pour elle.
Ce qu’elle prend aux montagnes
Elle le rend
Fertile à la mer.
Gai rend mon cœur bon à loi
G‘y gantés qu’air ailant aux miens tes doigts
Gars gué en tu as ton flow
Grand y fou d’écumes en moi
ET
Game elle est pure à son jeu
Gré sait en qu’heure dure de roche
Où le temps de notre Âme-Our s’accroche
ET
Gaie rie, je pense nos brûle-hurle Comme le ça-voir, tu me plais, à nous ré-où-vers; Mon amour, mon ami, mon troubadour, mon tant chéri…
Mon initial G, mon essence y elle émoi, mon in y ciel G