Du Léthé je bois le stupr’heurt
Nos p’eaux d’âmes se muent
Dans cet été rêve nu,
Tendre les faits rosses
Mais Douces Heures,
Nos deux vies des os,
Toutes à la Foi
Des ors mets de cette Loi…
Du Léthé je bois le stupr’heurt
Nos p’eaux d’âmes se muent
Dans cet été rêve nu,
Tendre les faits rosses
Mais Douces Heures,
Nos deux vies des os,
Toutes à la Foi
Des ors mets de cette Loi…
Il y a vos co-roses ivres
Fa-Si-La-Do-Ré
Ri-émeuvent, des livres
Ce mélo-dit de vous dansé,
Les jaunies hard dentées
Dix couragent le soleil
De s’en flair pareilles
A votre ode heures
Un brin menthe olé olé,
La pineuse vit net
Où se fit chez moi
C’est au bleus prou doigts
Des crampes plein la bête,
Ca-pistonnée de l’inter rieur
Mes moites heures suggestives
Se lient que fi, fesses t’ivres
De votre python bourre y cole de fleurs.
C’est un veux pieu
En-vit-fessez
Qu’à la faveur
Des fl’Heures de nuit
Vous pres-sciez, très-sciendiez,
La cour horny de mon pissenlit
Par votre mâle hard Heure
De nous ce sont les sauvages Fleurs…
Oh cloaque idealick
Tes bicocks bigarrées
Ta faune belle glock
M’en puantissent, me relant
Des envies de meurtre
Oh Godes s ave me
Ma terre ma vie
L’hotel bel ant tic
Qu’a misé sur le top
Chambre sue-ave
M’encroute de toc
Oh Godes s ave me
Ma terre ma vie
Boudoir, petit salon
Sans petit salé
J’aurais jamais cru
Qu’il m’en cuise
Tant que j’te miss
oh Godes s ave me
Donne moi tes cuisses
Tes fesses ton cul real
Tes hanches pointues
Que j’m’en dévisse
Et m’enlisse en ta peal
Oh godes s ève me
Ma terre, ma mie
Mon-aile pour la vie
© Gilfy – Temps du rêve
Il pleut-il
De mes récits rétifs
Battue la brèche
De son ère tranquille
Coeur-vent ses récifs
De mon Ô-lympe avide.
Il pleut,
Sur la pente de mes fleurs bleues
Au jour d’huis
Où vertes d’émoi
Mes hanches pointues
S’évertuent de fleurs rougies
A tes mains éboulies
Ta lèvre écoute
Comme je n’en pluie plus
De joie.
Il pleut, sur moi
De douce heure
De bon’heure
Ta mâle heure
Me suce-tente
De toi-moi-nous
ce grand tout
Qui d’eau, chante…
J’é graine epris
ce champs fleuri
D’un boca je tai re
haïe-tre impatient
d’embraser ses abords
d’age d-élict cyeux
bleu d’eau rase
et d’espoir
Je d-éfreeche
et par cours
Cet te aire de
Qui est tu
d-élit hisse
mon coeur
enclochée
de gemmes
d’ailes fines
© Gilfy – Temps du rêve
Il y havre de paix en cette corbeille
Ile Hyacinthe d’une mer de dunes
Iliaques, de braise-vagues et de soleil
Il y a elle, seul temple divin que d’une
Iliade ferveur je garde en mon cœur
© Gilfy – Temps du rêve
Je lui tiens la main,
souvent,
et parfois
les deux.
–
Si je ne peux lui écrire
Et si elle ne peut m’écrire
Nos cœurs s’en moquent
Ils se parlent quand même dans le silence
–
Alors que toutes les fleurs
Se tournent vers le soleil
Moi, je ne vois que son cœur
D’où me vient cet étrange éveil ?
–
Pourquoi le soleil se lève t-il
pour que je puisse la contempler… ?
Ne sait-il que je la connaîs sans la voir ?
–
Le ciel est triste,
Il ne peut disputer
Le bleu à ses yeux
–
Grace à ses racines dans mon coeur
Je ne crains plus l’érosion ni la dissolution
–
Ce que nous nous donnons
C’est l’amour du tout
Et de presque tous …
–
Même si elle est tout pour moi.
Immense et sans limite,
Je ne peux la définir
–
Elle est l’apesenteur et l’attraction
Le déséquilibre
dans l’équilibre
–
Elle est le fruit sucré de la fleur,
La fleur dans le fruit du désir
–
Ses baisers ont un goût de poésie au chocolat
Si je survie à chaque premier baiser,
Ce n’est que par sa volonté.
–
Elle est le centre
et le non centre,
Je sais toujours où la trouver.
–
Nous passons notre temps
à décomposer la lumière (elle surtout)
Mais aussi à faire le tri entre
l’ombre et la noirceur.
–
Elle est l’eau de mes poèmes.
Je suis la terre de ses poèmes.
Nous, est la dimension du poème
–
Les étoiles dans le ciel
L’eau dans le lit des rivières
Elle vivante dans mon cœur
Tout est à sa place
–
Parfois nous parlons pour ne rien dire
Les étoiles, le soleil et la lune palissent
Ils savent qu’aile est le principe vital de l’univers
–
Certains se disent qu’elle ne fait pas son age
C’est juste
Elle est là depuis la nuit des temps
–
Avec elle le temps s’arrête, se déroule et s’enroule
Les horloges ne peuvent pas comprendre
Elles n’écoutent pas, comme moi les battements de son cœur
–
Nous, est un anniversaire plus brûlant chaque jour
Nous allumons des bougies
Que nous ne soufflons pas
–
Je sais construire seul des cathédrales jusqu’au ciel
Mais pour l’amour infini, j’ai absolument besoin d’elle
–
Elle ordonne la beauté à toute chose
Et à cet ordre, mon cœur aussi se d-éplie
–
Le soleil,
Même s’il vit dans son ombre,
Lui aussi est amoureux.
–
Elle est le rêve dans le rêve
Et le rêve incarnée.
–
Entre ses bras, le grand cercle.
De la lumière à la lumière
De l’enfance à l’enfance
On peut survivre en dehors du cercle,
mais pourquoi faire.
Les oiseaux, les renards, les loups
et toutes les plantes l’ont bien compris,
eux qui vivent à l’intérieur.
–
Elle a le pouvoir de faire oublier la guerre,
Mais elle ne veut pas.
–
Dans la ligne du temps
Derrière celle de l’horizon
c’est là que je la retrouve.
–
Elle seule sait faire chanter les fleurs
et la mousse des pierres qui roulent
–
Malgré l’amour, nous sommes vigilants.,
Nous savons bien la part d’humain qui sommeil en nous.
–
Elle n’est pas vertue elle,
Juste la vérité sauvage.
–
Nous n’allons nul part, nous ne sommes que le voyage, de l’un vers l’autre.
BMF J’déteste les aéroports
–
Les avions, les trains voitures vélo pousse-pousse rien de tout ça…
Elle, c’est le seul transport que je veux…
–
Elle a ce pouvoir de faire disparaître toutes les femmes de la terre,
et d’ être dans chacune d’elles
–
Nouveau record de chaleur,
N’y serait-elle pas pour quelque chose ?
–
Dans ce qui nous rapproche se trouve aussi parfois ce qui nous éloigne des autres
–
Elle est le poison des jours lisses,
Celui que je prends avec délice
–
Lorsqu’il l’observe
L’angle ne sais plus vraiment
à quoi il a droit
–
Elle seule sais courber la lumière dans la lumière
–
Lorsqu’elle ouvre les yeux
Le coquelicot est content de sa couleur
Le ciel est jaloux
–
Ce qu’elle est de vent hurlant, de soleil ardent et de pluies torrentielles
Est ce qui me sculpte dans l’âm-our.
–
Si couchés dans le trèfle nous croisons nos doigts, ce n’est pas que
pour nous offrir la chance.
–
Quand j’entre en elle.
Étrangement, je passe de l’ombre à la lumière.
–
Nos lignes de vie se croisent
Sur nos lignes de sang
Pour nous rappeler de toujours pècher la vie à la ligne de tous les jours.
–
Toute les routes iront à Rome,
Le jour où elle y sera.
© Gilfy – Temps du rêve
Elle, elle est cette pluie de mots de lumière,
Qui nous colle les vêtements de l’âm-our à nos peaux arides.
–
Ce qu’elle coud, c’est un patchwork de ciel, de terre, d’océans pour couvrir toutes les bêtes dans la chaleur de l’âme-our
–
L’arbre est ce tout élan dans un ciel de lumière, comme moi, vers la chaleur de ces baisers.
Des lits qu’essence
Que de tous mes sens
Je lis sans con-plaisance,
Si-lent-ce
Délai terre
D’épines devenues
Délit erre
De mes voeux nus
Des ires
Tu es le seul
De mes jours bus
De mes nuits tues.
Et enfin elle dira
« Vois comme je suis belle aujourd’hui ! »
Et alors je lui dirai « Viens »
Fil entre
Cette Alegre fesse
Que je vit là
Et que jean d-éraille
Et que je vous lisse
Du bout des doigts
en dé braille
Tout me pousse à vous re luire
À nous veau va’che co fonds
Ha que je ne le suce
Plus t’haut
Que votre plume age
s’en rapporterait à votre corps-sage
Assurément vous tète l’hote de mes émois.
© Gilfy – Temps du rêve