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« Des humbles naissent pour lesquels le besoin d’aimer est plus fort que celui de se nourrir. Ils lui sacrifient tout ».

Ce n’est pas vrai du tout, que l’être humain soit une créature qui comprenne la vie. Son intelligence ne lui sert pas à grand-chose ; par le fait qu’il parle, il n’en est pas moins bête. Mais là où sa bêtise dépasse même l’inconscience des animaux, c’est quand il s’agit de deviner et de sentir la détresse de son semblable.

Il nous arrive, parfois, de voir dans la rue un homme à la face blême et au regard perdu, ou bien une femme en pleurs. Si nous étions des êtres supérieurs, nous devrions arrêter cet homme ou cette femme, et leur offrir promptement notre assistance. C’est là toute la supériorité que j’attribuerais à l’être humain sur la bête. Il n’en est rien !

(Petite divergence perso mais de taille , je ne crois pas que les animaux soient inconscients; je les crois même plus en conscience vraie, pleine et vivante que nous, les humains)

Panaït ISTRATI. (Ecrivain roumain de langue française)

 

« Grandes sont les joies de la vie. Plus grande est la joie de vivre »

« Cette très rare et très précieuse légèreté de l’être… »

« Quand on ne parle pas des choses avec une partialité pleine d’amour, ce que l’on dit ne vaut pas la peine d’être rapporté. »

GOETHE (Poète , romancier allemand)

 

« Sans émotion, il n’y a pas de poésie possible »

« A tous la vie donne tout mais la plupart l’ignorent »

NOSTALGIE DU PRÉSENT

A ce moment précis l’homme se dit :
Que ne donnerais-je pas pour le bonheur
d’être en Islande à tes côtés
sous le grand jour immobile
et de partager l’instant présent
comme on partage la musique
ou le goût d’un fruit.
A ce moment précis
l’homme était en Islande à côté d’elle.

Jorge Luis BORGES (Ecrivain argentin)

 

« On ne vit pas quand on est intouchable. La vie, c’est la vulnérabilité »

« Je n’ai rien évité : la route, les trains, les avions, la fatigue, les départs, les passions, la lumière du matin, le désir de l’autre : la vie.

Edouard BOUBAT (Photographe français)

 

« Soyez à vous-même un flambeau et un guide. Ne cherchez ni flambeau ni guide en dehors de vous. Ne croyez rien sur la foi d’aucune autorité, divine, humaine ou livresque »

BOUDDHA (oui mais lequel ? Il y en a tant des Bouddhas, petits et grands à travers le monde… ;-P)

 

« C’est peut-être parce que j’ai vécu plus longtemps que la plupart des gens que j’ai mieux appris à connaître ce sens de l’amour. Je ne crois pas m’être réveillé en seul jour de ma vie sans contempler la nature avec un émerveillement nouveau. Le miracle est partout. L’âge est une chose relative. Si on continue à travailler et à s’imprégner de toute la beauté du monde, on se rend compte qu’avancer en âge ne signifie pas nécessairement vieillir. »

Pablo CASALS (Compositeur espagnol)

 

« Que de feux différents il y a en cette vie ! »

Thérèse d’AVILA (Religieuse espagnole)

 

« Si l’homme veut être sûr de son chemin, qu’il ferme les yeux et marche dans l’obscurité. »

« Au soir, tu seras examiné sur l’amour. »

« Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous récolterez de l’amour. »

« L’âme habitée par l’amour ne fatigue pas ni ne se fatigue. »

« N’aimons ni de mots ni de langue, mais en actes, véritablement. »

Saint Jean de la Croix (Mystique espagnol)

 

« L’enfer serait de ne pas brûler »

Saint François d’Assise (Mystique italien)

 

« Aime et dis-le par ta vie. »

« La mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure. »

Saint Augustin (philosophe et théologien chrétien romain ayant des origines berbères)

 

 » Ma seule religion est celle de l’amour »

“Un ton seul n’est qu’une couleur, deux tons c’est un accord, c’est la vie.” 

“La couleur surtout et peut-être plus encore que le dessin est une libération.”

“Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir.”

Henri MATISSE (Peintre français)

 

« L’existence humaine doit être enracinée dans la terre »

« Là où l’amour règne, il n’y a pas volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour. L’un est l’ombre de l’autre.

Carl Gustav JUNG (Psychiatre suisse)

 

« On doit toujours choisir le chemin qui a du cœur de manière à être toujours au mieux de soi-même, peut-être pour pouvoir toujours rire. »

« Tu t’intéresses trop à aimer les gens ou à te faire aimer d’eux. Un homme de connaissance aime, c’est tout. »

« L’homme moyen est suspendu à son semblable tandis que le guerrier n’est suspendu qu’à lui-même. La confiance en soi fait qu’on est sûr des choses. L’humilité fait qu’on ne peut se tromper dans ses propres actions et sentiments. »

Juan MATUS (Sorcier Yaqui)

 

« Ce que je crois ? Je crois à ce qui m’émerveille. »

Federico FELLINI (Cinéaste italien)

 

« La sagesse n’est pas dans la raison mais dans l’amour. »

« Il est bon de poursuivre sa pente pourvu que ce soit en montant »

André GIDE (Ecrivain français)

 

« Pourvu que nous vienne un homme aux portes de la cité… Qu’il ne s’agenouille pas devant tout l’or d’un seigneur mais parfois pour cueillir une fleur. »

Jacques BREL (Poète Chanteur Belge)

 

« J’ai toujours pensé que la chair était le troisième élément. La chair pense. C’est la pensée première, la pensée primaire ou archi-archaïque. »

Antoinette FOUQUE (Militante féministe française)

 

« Il nous faut être menés au loin et dilatés au large par la force de l’amour pour atteindre la connaissance et recevoir la lumière. »

« Hâtez-vous d’aimer. »

« Les amants n’ont point coutume de se cacher lorsqu’ils se savourent jusqu’au fond, se dévorent, se boivent et s’engloutissent sans réserve aucune. »

« L’âme doit tendre de toutes ses forces à la perfection de l’amour, de l’amour inapaisable. »

Hadewijch d’Anvers (Mystique et poétesse belge)

 

« Quand il aime, l’homme est un soleil qui voit et transfigure tout. »

« Une félicité nouvelle est donnée au cœur qui persiste. »

« Que sont toutes les actions et les pensées des hommes durant des siècles contre un seul instant de l’amour ? »

« Songez qu’il y a des hommes qui se prétendent joyeux : mais vous n’avez rien deviné encore de la joie ! L’ombre même de son ombre ne vous est pas apparue. Passez, aveugles, et ne parlez pas du bleu du ciel ! »

« Et c’est pourquoi ils craignent tant la mort,
Oui, c’est pourquoi, pour mener cette vie de mollusques,
Ils souffrent toutes les infamies. »

« Et quand l’orage souterrain 
À présent éveillé en fête jusqu’au siège de nuages 
Du proche parent, le dieu tonnant,
Jusqu’à la joie s’envole, alors me croît aussi le cœur,
Avec les aigles je chante ici le chant de la nature. »

« Nous ne nous séparons que pour être plus intimement unis, plus divinement accordés à toutes choses et à nous-mêmes. Nous mourons pour revivre.
Je serai : je ne demande pas ce que je deviendrai. Être, vivre est assez, c’est la gloire des dieux. C’est pourquoi tout ce qui est vie, dans le monde divin, ignore l’égalité : il n’y a en lui ni maîtres ni esclaves. Les natures vivent les unes avec les autres comme des amants ; elles ont tout en commun : l’esprit, la joie, l’éternelle jeunesse

Friedrich HÖLDERLIN (poète philosophe allemand)

 

« Prendre le monde tel qu’il est. L’aimer et en faire partie. L’épanouissement d’un être dépend le plus souvent de son pouvoir d’aimer et d’être aimé. »

« La dépendance vient de la peur. Aussi longtemps que vous aurez peur, vous serez lié. Mais dès l’instant où vous serez sans peur, vous deviendrez indépendant et libre. »

« Trouver Dieu ne signifie que trouver son propre Soi »

M  ANANDA MOYΠ (Mystique indienne)

 

« Ta tâche n’est pas de chercher l’amour mais simplement de chercher et de trouver tous les obstacles que tu as construit contre l’amour »

Djalâl ad-Dîn Rûmî (Poète mystique persan)

 

« Autour de celles qui aiment, il n’est que sécurité »

« Être aimé veut dire , se consumer dans la flamme »

Rainer Maria RILKE (Ecrivain autrichien)

 

« Ce que tu aimes ne te sera pas arraché »

Ezra POUND

(A poursuivre, en rajouter, à l’envie…

 

Le Don et l’Amour

Le Don et l’Amour sont deux fleuves de Russie…  En russe, Don signifie « rivière » et Amur signifie « boueux »… En Chine, où il va aussi, on le dit « fleuve du dragon noir ». C’est joli, n’est ce pas ? Je ne pense pas que cela soit dû au hasard si sur les mêmes terres se charrient l’un près de l’autre le Don, l’Amour… Je ne crois jamais au hasard.

Depuis enfant, je suis l’eau de la rivière et je t’ai parlé de ce rêve, peut-être, récurrent dans mes sommeils de petite fille … je fuyais une menace qui courrait derrière nous ma main dans celle de mon âme-heureux, une longue tresse noire me battant les reins, on voyait au travers des grands arbres de la forêt, les coupoles d’une sorte d’église orthodoxe. Nous sommes arrivés au bord d’une grande rivière… Etait-ce le Don , était ce l’Amour, était-ce les deux qui s’étaient rejoints, amants enfin dans le même lit ? Est survenue une vieille femme la Baba Yaga. J’ai franchi d’un bond l’eau boueuse. Je suppliais le jeune homme de me rejoindre, je le suppliais oui, littéralement, je voyais son hésitation, sa peur, ses doutes, le statufier de l’autre côté. Alors, la « sorcière » a lancé un vase dans la rivière qui s’est tout à coup transformée en un long miroir. Il s’ est brisé en mille morceaux. Je me suis tournée, navrée et seule vers une lumière de plus en plus aveuglante qui a fini par m’engloutir.

Toute petite, ce rêve, me terrorisait ; plus âgée et jusqu’à il n’y a pas si longtemps je me disais en essayant de l’interpréter au vu de mes échecs successifs que l’amour pour moi ne serai pas, que mon âme sœur n’était pas descendue sur cette Terre en même temps que moi et m’attendait, peut-être, de l’autre côté…

Et j’étais l’eau depuis, celle du don, celle de l’amour, jamais les deux ensemble

Dans le mot Don ou plutôt avec il y a oui, abandon, et après lui vient le donjon, où l’on s’enferme sur sa grisaille, ses demi-teintes, alors vient l’ordonnance de je ne sais où qui nous commande le pardon, qui nous ordonne de fredonner, d’être insubordonnée à la peine, de risquer tout pour coordonner soi avec le Monde et l’Amour…

Parce qu’il ne faut pas mourir avant que de n’avoir pas vraiment  tout tenté.

Je n’irai plus là-bas, là où se tombe l’heure, là où se viole la magie de soi, là où se vole l’âme à git par terre de soi comme disaient les amérindiens .

Ma maison, c’est ici. Là où je veux te faire le don de mon amour. Ma vérité , ma générosité aussi. je n’ai pas besoin d’images innées pour le savoir au fond de moi.

Aujourd’hui, après avoir fait mon chemin, sereinement moi aussi dans l’attente adoucie de toi, ranger, mes livres, te les photographier, te montrer ainsi l’étoffement de mon rayon de lumière aux tons écriés de la poésie, j’ai voulu te partager mon coucher de soleil sur le pic sacré des catalans, en revenant de la ville où j’avais déposé Loup. C’était une folie de pourpre, mauve, violet, de gris, de bleu roi, de rouge incandescent, de toutes ces couleurs de l’amour. C’était toi, mon Rayénari. J’en étais époustouflée, presque en transe, tellement, la pensée charnue de toi, magnifiait le monde tout autour de moi mais j’avais oublié, j’étais l’eau encore un peu, beaucoup , passionnément, éperdument , et je me suis heurtée de plein fouet à un barrage, impossible de rien te faire parvenir.

Et quand l’eau de moi où se mêle à part égale le Don, l’Amour est empêchée de rouler dans l’eau de toi, mon aimé, je prends encore peur de ce que le Monde puisse devenir…