Archives par mot-clé : Âme-Our

Feu nyx

D’or mire  davantage

Dans les bois de ma rage

Où des arbres de diamant

S’entrechoquent au vent

 

Ma vigueur sur rivières de sang

 

Naviguent

Nos oiseaux de papier

Fondent le large

Pépiant d’anarchie doucement

 

Gravure d’un rapace, la nuit

Aux troncs noirs calcinés

Nous conter la peau d’une île

 

Là, je veux de braises, palpitée

De cendres, te retrouver

Pour dormir, s’aimer d’avant âge

Plus longtemps

Au long cours

Fols amants

Été indien

Été indien, l’eau revient… Que la terre se boue à elle, que l’air se frise à ses gouttes, que le feu grésille à son cours.

La terre du Nord lente aimante se dispose à l’Hiver, en souriant d’aise sous la caresse des dernières chaleurs.

Et, il naîtra cette saison des punaises, des piquants de châtaignes, des pommes acides, de la loutre surprise à sa natation furtive à la Fontaine des Amours.

Viens mon aimé que je te désosse de ta peau du dessus pour nous baigner, encore, nus, dans les miettes fluides douces des ultimes beaux jours…

Ellemysthere

Je t’ai m’élisse verte, douceur asstringentre au ventre granité de nuits partagée en feuilles de lave

Je t’ai mécanique en toi si leste, Venus re’Venus de grève en bordée sous ma paume de galets brûlants.

Je t’ai mer veilleuse abysses râles, si me terre en baisers à l’eau tranchés déchirés de nos bouches,

je t’aimé’ridien scillon cru en partage d’elle mysthère de femme, mélodie vent, de terre, à mer de figues épépiées écriées du ciel, au souffle de nos or rages

Je t’aimé langée, en brassée, en jambée fleuris en rougis de nos écorchés en raciné amant.

Je t’aime, toi aimée, je’tée miaile, de la nuit aux jour d’amour, en fleurs, chantées du ciel au pont des bois, tournés à toutes nos envies en brams’aimés.

Phar’haut

La nuit, attente du bleu doré, sur l’aube penché,  je veille sur toi mon amour et sur tes envies de ruisseau d’oublis, ailés. Quand je sombre, toi tu me guettes pour que je ne me perde pas, me donne ta bouche  d’algues et de correaux, triant mes songes, mes rêves, préparant mon jour de clarté.

Le jour, nous nous donnons le vin le pain, les mains pour dresser la table de nuit à nos baisers de farine. Au four le soleil qui se vient de mes montagnes, se couche avec toi, dans ce silence craquelai de cuisson.

Ici sur cette terre sans chemin ouverte à tous, toi, de jour comme de nuit, tu allumes des phares brûlant d’âme-our, où de la haut, hors les sentiers des ombres, nous nous offrons à Nous, pour tousjours.

Mon Toi c’est Moi

Mon lit c’est toi,

Mon lit c’est toi dans le monde,

Mon lit c’est tes cailloux, mes genoux écorchés rouges,

Mon lit c’est toi que je retourne dans le vent, la pelisse du temps,

Mon lit, c’est toi où je me saoule dorme sous le dôme des étoiles,

Mon lit, c’est ta petite fureur aux canines, ta faim de carnivore, ton sang qui me dévale les pentes,

Mon lit, c’est ta pointe de sel qui me pique les paupières, c’est toi qui siffles et louvoies des rapaces au sommet de la montagne,

Mon lit, c’est toi et moi cheminant sur la petite sente de feu qui serpente entre l’Homme de roche et la Femme à l’enfant du palais des rois de Majorque,

Mon lit, c’est toi qui me monte en épingles dans les cheveux, qui me fourrage la peau entre thyms, lavande, cistes et romarins,

Mon lit, c’est ta main qui me descend les bretelles des épaules et ta bouche qui se bâfre de mon abricot du Roussillon,

Mon lit, c’est le ciel du tien que je me roule dans les manches en faisant danser ses nuages gris au plein de mes hanches,

Mon toi c’est moi quand je te lis partout dans le monde…

Der n’y ère une Charme île

A traverses du feule y âge, me joue y ta pré sens, des petites folles y est mire titillent, noires, velues, douce âtre sous la lent gué heure du jour, ma mare eh qui croâ crassent mon antre cul lisse , se coule lait jusque mes jeux nous…

Je t’épi de blé sûr, nu jusqu’à la taille dans l’ô rhiz’homme de ma sourde dès con venu et lèche frire mon bouillon de Lui l’eux, en éclats boue durent, que je laisse fi sceller ma lèvre croâ croâ queue lait, j’en voeux boire la tas t’y cul, ton poids son raie sonne déjà la mi-aine à dit stances peau éthique…

-De trop ! Sus ! A nous d’eux ! Taïaut ! Ai-je crié, et bouts ri enfant soudain le feuillage, éclats tant le tronc où je m’abritais, roule han des hanches, coups riante pieds nus sur le gravier pointu, saignant des plantes, écrasant la menthe , égorgeant les poissons de la rivière entre ma langue et mes crocs , roulez, roulis les cailloux, les liebe hululent,  les crasses peaux, les t’étangs, les t’es tard qu’eaux rosses ivres, les faire crisser, des comètes hurlantes dans son mante eau de nuit, giclant la lave rougie, la retournant de la vase à ses lentilles dans tout l’essence, mordant à pleines canines au hasard du char isthme de toi, ton regard et tonnant l’eau ras jets, tes mains eh toilées…

1000 ans, nos peaux-aiment bas sin ère …

 

Baslai

Lit étroit, à nos langues de nuit
Où crépitent diadaimes d’étoiles nues

Glissent bleues, nos caravanes houleuses
S’étincellent en écume, nos rouges aux lèvres

Ici, s’ouvrent toutes les couleurs de la fievre
du manque, de la faim insatiable

Alors viens mon amour

Chanter les balais du foehn
Que nos quarantes voleurs de feu

Se dansent du souk de mon ventre
Jusqu’à l’aube ouverte de ta bouche