En passant

Tout l’Amour

Tout à coup l’Amour…

Est venu tout vêtu

Du nu de nos nuits

Et c’est devenu

L’ Amour c’est tout

L’ Amour c’est tout Toi

L’ Amour c’est Toi et Moi

Tout Nous !

C’est tout à faire l’Amour

Tout à fait mon amour

Et puits sait tout

Épuisés tout d’amour

C’est toute une fête l’amour

Avec toi mon amour

C’est tout dans les reins

L’ Amour ?

C’est le grand Tout dans les petits riens

Et on y revient tout le tant

Qu’on risque Tout

Pour le tout

De l’Amour

Je me fous même de tout

Quand tu me dis tout

Ton amour

Et tu es toutes ouïes

Quand le mien je te dis

Et je sais que tu sais que nous savons

Que le tout est de nous aimer

Peu importe comment

Un point  c’est tout

Entre nous l’ Amour…

Giboulées

2019 01 15 4h15

Ne pas penser, te jeter un peu quelques mots, ce qui se vient ce soir, pelle mêle de moi pour toi. Des mois, des tois, des mois, un toit d’écriés toujours, dans ces limbes, ce rêve éveillé, ou chaque jour (amour, je compte sur une mains les jours où nous ne nous sommes pas échancrés aimventrés en giboulées de l’un vers l’autre depuis ce mois de mars ..) nous ajoutons de nouveaux jeux thèmes, de nouveau je t’aime qui s’enroulent, s’enflamment, s’enbaisent, s’embraisent, se ratent, se perdent se percutent, se mal parfois mais s’aiment toujours.

J’ai commencé le temps du cœur, c’est très doux mais aussi incroyablement, tellement emplie de silence (tu ne peux pas savoir comme j’ai encore plus hâte maintenant de lire AC/MC que j’ai vu si souvent traîner sur ton bureau), de distance et aussi de non écriés. Nous avons les nôtres, notre goutte à goutte puru’lent, nos bateaux suppliciés mais je goûte complètaimant maintenant aussi le tant tant plaisir de te lire, de t’écrire un peu tous les jours, qu’eux n’arrivaient pas à s’offrir.

Parfois je me demande quand même, si nos âme mots mis en tas d’émaux, (ds maux parfois aussi), ne sont pas comme un écueil tendu entre nous. Non en fait c’est bien un lit de rose, (non tu n’aimes pas les roses) un lit de feuilles d’eautonne, un parterre où nous glisser, nous aimer, revenue fertiliser la terre, pour monter un nouveau printemps un arc vivant qui me tire me lie à toi.  Nous co-respondre nous corps respondres. Peut-être un jour ce bateau partira, mais là maintenant j’ai envie de toi. Tu dors je te veille, t’aime. Te fourre sous ma bouche, te lisse la nuit de mes doigts, les enfonce dans la torpeur humide de ton sommeil, que tes songes te tournent autour des étés de feux, des hivers crus cinglants sous un ciel d’étoiles griffées sur ta peau.

Là maintenant je pense à tes lèvres, toutes, leur sourire et je veux t’embrasser.

Demain Delphine mon amour je pense que je dormirai. Je n’irai certainement pas courir avec toi les bois, la boue des chemins, mais il te suffira de regarder le ciel d’y monter j’y serai encore, on se reconnaîtra.

 

 

 

Soupente

“Tu viendras dans ma belle soupente

Nous y ferons du feu, je le veux,

Nous stupéfierons les oiseaux

Juste d’en dessous Là Haut

De nos cris de bêtes, heureux

Tu es mon Roi, moi ton Amante

Et ne te fies à mon air doux âcre 

J’avale chacun de tes orteils dans mon sommeil

Et nu sur le parquet fissuré, ta peau je mijote 

Entre le poêle et le chêne tu me déculottes 

Tu ne seras quitte d’aucunes caresses

Chacune des frondaisons tremblera

Son murmure dans ses fondations

Je te rognerai les ongles à ras

ne te ferai de concessions

Tu épongeras mon front

de la dette 

de mes tourmentes

Tu viendras

promis 

Dans ma soupente ?

Tu ne fléchis plus d’arrêt

Je ne réfléchis pas, c’est un fait

Que tu me taises avec ta bouche

Dire de moins en moins de bêtises

Mais en faire avec nos mains et des pires

Comme de vrais gamins, tu sais que depuis toi

J’ai 15 ans, je rigole de nouveau, je ne mange plus

Je bafouille, je sanglote, je dors trop

Je grelotte,

Il faut

Que 

Tu 

Viennes

Nous réchauffer

Dans ma soupente. 

Je me fous de savoir 

L’ après, le jour d’après, 

La nuit d’après la nuit

Que tu passeras

Le jour aussi

Avec moi 

Ici.

Je veux que l’on s’aime dans ma soupente

Un point c’est tout.

Parce que je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons

Est ce que tu le sais, point d’interrogation.”