Belle endormie
Sur tes lèvres à jamais s’ailer
Enchanter l’été
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Périple phases
Poser ces pointillés,
Depuis la marge
Deminant ta ligne
Effaçant recommencant,
Pesant la puissance élastique
Du verbe doux, dur,
Intransigeance
Sur les berges
Maritimes du faune’aime
Faire déposition du nom
Dans l’air d’impatience
Devenu royaume silencieux
La langue peut elle seule
Faire œuvre autographe
Alors à tes lèvres
Laisser en dépôt,
Des aluvions de consonnes
Les embrions de tous
Mes baisers à venir
Je ne sais
Il se peut que je ne sache
où commence
le bien, le mal,
L’envie, l’amour,
Mais ce que je sais
C’est toute cette douceur de toi,
Je sais là où tu es
herbe et fourage,
Là où tu es
Source fleur et miel
Bête sauvage
Je sais aussi ma faim
Et qu’apres mon passage,
Il se peut qu’à la fin
Il ne reste rien de toi,
Même pas tes os
À ronger
Pour les chiens
Ne resteront que la prière de nos envies insatiables
Le pollen de notre âmour pour nos prochaines résurrections
Paysens
Il faudra que je fasse l’inventaire
De tes parcelles
A labourer, à défricher,
De toute ta chair
Mouvantes dans la rosse
de mes doigts
Il faudra que je fasse l’inventaire,
Mirage à l’horizon
De comme tu changes,
D’une saison
D’un rire à l’autre,
Mais toujours
Cette détermination
Cette offrande dominatrice
Quand tu te donnes
Altière entiere à ma saillie,
Quand tu sais l’inevitable
De moi fouillant
Tes terres arables
Il faudra que je fasse l’inventaire
De la douceur de tes lèvres,
De tes mots venus de la mer
Qui me mettent en terre,
Me renaîssent ruisseau, forêt,
Hirsute nu et libre.
Déroute des épices
Dernière nos yeux
Tous ces trains
Qui roulent plein feux
Tombereaux ouverts
Chargés de pierres,
De murs au ventre
De mises en terre
De renonçamant
Et puis au centre
Gare du présent,
Dans l’envers
Des paupières
Tous ces chevaux,
Lancés au galop,
Menant train d’enfer
Tous ces chemins
A s’aimer debouts
Dans la boue,
Tous ces chemins
De vivre, de faire
Notre route des épices
Aimfeuillage
Se croiser les lèvres,
S’en brasser
Se poings sonner le ventre,
Ne plus arracher ces feuillets du tant
Mais enfin s’arracher les vêtements..
Ainsi soit’ile
Ainsi dieu j’ai erré tout le jour,
Passant d’une rue des deux seins
A la monté des charme ile
Passant le guet j’a eré mais
tu m’as rattrapé arrachant
la tête livide des gargouilles
ma chemise trempée
dans la boue du désir
verge dure dans le néant de l’office
entre deux portes frolant
l’ainsi danse on s’est embrassé
Ether niché
Se faire en pointillés, par touche,
S’étirer en long fils, amant de lumiere
Baiser tes levres, toute ta bouche
S’embrasser, s’aimer yeux ouverts
Et illuminer dans toutes les couches
Du ciel, nos couleurs d’artmour effet terre
A soifeu
Et quand vient le soir
Il n’y a plus que tes baisers
Étancher sa soif
Déglice
Nos joeud de vie paire
A sens assention qu’on jointe
De baisers noués