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Et je viendrai

Et je viendrai,
pour le café,
ton baiser porcelaine,
les doigts croisés,
les lèvres croisées,
Je viendrai,
pour le soleil,
la pluie, la boue,
la peau ridée,
les baisers tachés
pour le bleu bordé,
pour le rose,
à tes joues
à tes fesses,
pour être plié
en quatre dans tes doigts
en mille goutelles
de plaisir sur ta peau
sous ta peau,
Oui je viendrai amour,
pour le noir du café
au doux de ta bouche,
Le jaune du miel épicé
coulé de ta ruche
pour le moi sauvé,
peau rouge,
nu libéré
dans tes bras.

The kiss

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Tu m’as tout pris…
Tu m’as pris jusqu’à la seconde d’oubli …
Je m’échappe à moi-même
Je me coule entre les doigts
Et je ruisselle sur ma vie
Comme sur une plaine morte
Je pense à vous
Les mots sont neufs
Fondants comme une rose de Noël
Dans l’arbre
Avec ses surprises, ses flammes, sa légende

Marcher avec toi
Me mettre du rouge avec toi
Du rouge aux lèvres
Du rouge aux ongles
Du rouge au cœur
Retrouver le monde avec toi
Dans mes deux mains
Parce que tu m’auras conté
Une pluie au printemps
Ou un cuivre qui fait l’amour
Avec le soleil
Mourir de ta chair en moi

M’endormir et rêver que je rêve de toi
Quand je reste seule
Je tends mes doigts vers ta réalité
Qui est la mienne
T’avoir pour maître
Oh ! Cette chance, ce miracle
Ce don de toi à mes côtés

Attendre
Pour te réinventer
La venue inouïe de ton visage
Connaître ton visage
Connaître ton baiser
Connaître ton amour
En mourir, en mourir.

Lettres à l’enfance de Claude de Burine

Une douce nuit baiser pluie amour @louvebrulante-noirepoesie-blr

Image Alana Williams

Eau feu rendre

Ce matin, allonger dans ces herbes longues, jaunes vertes, mariant l’automne au printemps, sous cette brise de lumière, faire le tour des saisons, rouler des raisins sous mes doigts, ceux de l’été, les tiens, laisser revenir ton corps se renverser, empreinte agrippée sur l’herbe grasse, les roulades enjambées, des baisers de lèche sifflant entre nos lèvres, l’eau les rivières, tout remonter à contre courant. C’est puéril amour, mais je t’aime immense, toi la bas dehors. Voudrais pouvoir nous revenir au primal innocence de la chair sanctuaire. Nous marier d’ajonc, de tourbières, glisser dans les marais, m’y noyer avec toi. Fermer nos yeux, n’entendre plus que les trilles de ta peau chantant un tonnerre de caresses contre la mienne. Vivre le feu, la lave embrasée dans l’horizon de tes yeux, le silex, les éboulis de larme, de joie, jusqu’à la de la torture de nous perdre enseveli.

Giboulées

2019 01 15 4h15

Ne pas penser, te jeter un peu quelques mots, ce qui se vient ce soir, pelle mêle de moi pour toi. Des mois, des tois, des mois, un toit d’écriés toujours, dans ces limbes, ce rêve éveillé, ou chaque jour (amour, je compte sur une mains les jours où nous ne nous sommes pas échancrés aimventrés en giboulées de l’un vers l’autre depuis ce mois de mars ..) nous ajoutons de nouveaux jeux thèmes, de nouveau je t’aime qui s’enroulent, s’enflamment, s’enbaisent, s’embraisent, se ratent, se perdent se percutent, se mal parfois mais s’aiment toujours.

J’ai commencé le temps du cœur, c’est très doux mais aussi incroyablement, tellement emplie de silence (tu ne peux pas savoir comme j’ai encore plus hâte maintenant de lire AC/MC que j’ai vu si souvent traîner sur ton bureau), de distance et aussi de non écriés. Nous avons les nôtres, notre goutte à goutte puru’lent, nos bateaux suppliciés mais je goûte complètaimant maintenant aussi le tant tant plaisir de te lire, de t’écrire un peu tous les jours, qu’eux n’arrivaient pas à s’offrir.

Parfois je me demande quand même, si nos âme mots mis en tas d’émaux, (ds maux parfois aussi), ne sont pas comme un écueil tendu entre nous. Non en fait c’est bien un lit de rose, (non tu n’aimes pas les roses) un lit de feuilles d’eautonne, un parterre où nous glisser, nous aimer, revenue fertiliser la terre, pour monter un nouveau printemps un arc vivant qui me tire me lie à toi.  Nous co-respondre nous corps respondres. Peut-être un jour ce bateau partira, mais là maintenant j’ai envie de toi. Tu dors je te veille, t’aime. Te fourre sous ma bouche, te lisse la nuit de mes doigts, les enfonce dans la torpeur humide de ton sommeil, que tes songes te tournent autour des étés de feux, des hivers crus cinglants sous un ciel d’étoiles griffées sur ta peau.

Là maintenant je pense à tes lèvres, toutes, leur sourire et je veux t’embrasser.

Demain Delphine mon amour je pense que je dormirai. Je n’irai certainement pas courir avec toi les bois, la boue des chemins, mais il te suffira de regarder le ciel d’y monter j’y serai encore, on se reconnaîtra.

 

 

 

Seize ont en faim

Je viendrai insolence

Renouée de lumière,

te lécher, courir,

ramper sur toi,

Mon amour

Venir fondre tes bras

Brunir tes seins

Te bruler, te courber

Lentement  ta peau

Tout ton corps

Que mes doigts

T’enserre

Te marque au blanc

Étincelant

Te rappelle à l’air

Les odeurs renouvellées

Folie exubérante

Renouer à la vie

Fleurir ta chair

De mille ans

De gouttes de sel,

De bleus, d’eau,

De blancs et rouges

Fleuve sans attache

Retournant à toi

À tes coursives

Jonchées de feuilles

De rage courante

Pour toutes les saisons

Qui se font

Et se défont toujours

Entre nous.