Plus loin, bien après
Les trois premiers coups
Du théâtre des instants tanés
Balet en apesanteur
Broussailles d’entrechats
Des épopées de glissades
Enfin laisser les feux
De la rampe
De tes lèvres
Écarter le rideau
Bouquet de fleurs
Entrer enfin dans ta loge
Dans l’eau de là
Découvrir pur
L’envers de ton décorps
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Périple phases

Poser ces pointillés,
Depuis la marge
Deminant ta ligne
Effaçant recommencant,
Pesant la puissance élastique
Du verbe doux, dur,
Intransigeance
Sur les berges
Maritimes du faune’aime
Faire déposition du nom
Dans l’air d’impatience
Devenu royaume silencieux
La langue peut elle seule
Faire œuvre autographe
Alors à tes lèvres
Laisser en dépôt,
Des aluvions de consonnes
Les embrions de tous
Mes baisers à venir
Je ne sais
Il se peut que je ne sache
où commence
le bien, le mal,
L’envie, l’amour,
Mais ce que je sais
C’est toute cette douceur de toi,
Je sais là où tu es
herbe et fourage,
Là où tu es
Source fleur et miel
Bête sauvage
Je sais aussi ma faim
Et qu’apres mon passage,
Il se peut qu’à la fin
Il ne reste rien de toi,
Même pas tes os
À ronger
Pour les chiens
Ne resteront que la prière de nos envies insatiables
Le pollen de notre âmour pour nos prochaines résurrections
Paysens
Il faudra que je fasse l’inventaire
De tes parcelles
A labourer, à défricher,
De toute ta chair
Mouvantes dans la rosse
de mes doigts
Il faudra que je fasse l’inventaire,
Mirage à l’horizon
De comme tu changes,
D’une saison
D’un rire à l’autre,
Mais toujours
Cette détermination
Cette offrande dominatrice
Quand tu te donnes
Altière entiere à ma saillie,
Quand tu sais l’inevitable
De moi fouillant
Tes terres arables
Il faudra que je fasse l’inventaire
De la douceur de tes lèvres,
De tes mots venus de la mer
Qui me mettent en terre,
Me renaîssent ruisseau, forêt,
Hirsute nu et libre.
Déroute des épices
Dernière nos yeux
Tous ces trains
Qui roulent plein feux
Tombereaux ouverts
Chargés de pierres,
De murs au ventre
De mises en terre
De renonçamant
Et puis au centre
Gare du présent,
Dans l’envers
Des paupières
Tous ces chevaux,
Lancés au galop,
Menant train d’enfer
Tous ces chemins
A s’aimer debouts
Dans la boue,
Tous ces chemins
De vivre, de faire
Notre route des épices
Aimfeuillage
Se croiser les lèvres,
S’en brasser
Se poings sonner le ventre,
Ne plus arracher ces feuillets du tant
Mais enfin s’arracher les vêtements..

Si reine
Quand je viendrai ce sera à la voile
Pour ta peau de proche en proche, de berge en berge, des profondeurs en profusion, voler tes baisers enivrés couchés avec toi dans le long, le travers, peu importe quand je viendrai en mains, en cuisses, en mature de sexe, avec ma faim de tes pieds nus en cale, et sur mon ventre, et à tes fesses, le lever le rideau, le bien haut, à l’apeausition du vertiges mes mains marines, dans ta fente, ta bouche, ta fourche, en touche, en contre en pince, tes cuisses orage ou passent les éclairs, mais on ne sais jamais à l’avance la force, la direction du vent, la hauteur des vagues, mais on sais toi et moi, le naufrage, la perdition la noyade au fond des yeux, et puis les sauvetages, les remontées dans les sabordements liquides et de nouveau les affaisements dans les grands fonds de l’un de l’autre..
Ainsi soit’ile

Ainsi dieu j’ai erré tout le jour,
Passant d’une rue des deux seins
A la monté des charme ile
Passant le guet j’a eré mais
tu m’as rattrapé arrachant
la tête livide des gargouilles
ma chemise trempée
dans la boue du désir
verge dure dans le néant de l’office
entre deux portes frolant
l’ainsi danse on s’est embrassé
Ether niché

Se faire en pointillés, par touche,
S’étirer en long fils, amant de lumiere
Baiser tes levres, toute ta bouche
S’embrasser, s’aimer yeux ouverts
Et illuminer dans toutes les couches
Du ciel, nos couleurs d’artmour effet terre
Metleaudique

Tendre accostage de chair promise
Soudure liquide sur tes lignes de rivage,
Ancrage etincelant de fleurs indécises
Que lancent tes chevrons sauvages
Tu es terre mer, abisses sans fond
maison de ce qui vole tourne en rond
Ciel de ce qui cours tombe en folle inondation
Oh amour, que j’aime ce lieu de tes baisers
Et du silence où toute ma chair chante et renaît