Je lui tiens la main,
souvent,
et parfois
les deux.
–
Si je ne peux lui écrire
Et si elle ne peut m’écrire
Nos cœurs s’en moquent
Ils se parlent quand même dans le silence
–
Alors que toutes les fleurs
Se tournent vers le soleil
Moi, je ne vois que son cœur
D’où me vient cet étrange éveil ?
–
Pourquoi le soleil se lève t-il
pour que je puisse la contempler… ?
Ne sait-il que je la connaîs sans la voir ?
–
Le ciel est triste,
Il ne peut disputer
Le bleu à ses yeux
–
Grace à ses racines dans mon coeur
Je ne crains plus l’érosion ni la dissolution
–
Ce que nous nous donnons
C’est l’amour du tout
Et de presque tous …
–
Même si elle est tout pour moi.
Immense et sans limite,
Je ne peux la définir
–
Elle est l’apesenteur et l’attraction
Le déséquilibre
dans l’équilibre
–
Elle est le fruit sucré de la fleur,
La fleur dans le fruit du désir
–
Ses baisers ont un goût de poésie au chocolat
Si je survie à chaque premier baiser,
Ce n’est que par sa volonté.
–
Elle est le centre
et le non centre,
Je sais toujours où la trouver.
–
Nous passons notre temps
à décomposer la lumière (elle surtout)
Mais aussi à faire le tri entre
l’ombre et la noirceur.
–
Elle est l’eau de mes poèmes.
Je suis la terre de ses poèmes.
Nous, est la dimension du poème
–
Les étoiles dans le ciel
L’eau dans le lit des rivières
Elle vivante dans mon cœur
Tout est à sa place
–
Parfois nous parlons pour ne rien dire
Les étoiles, le soleil et la lune palissent
Ils savent qu’aile est le principe vital de l’univers
–
Certains se disent qu’elle ne fait pas son age
C’est juste
Elle est là depuis la nuit des temps
–
Avec elle le temps s’arrête, se déroule et s’enroule
Les horloges ne peuvent pas comprendre
Elles n’écoutent pas, comme moi les battements de son cœur
–
Nous, est un anniversaire plus brûlant chaque jour
Nous allumons des bougies
Que nous ne soufflons pas
–
Je sais construire seul des cathédrales jusqu’au ciel
Mais pour l’amour infini, j’ai absolument besoin d’elle
–
Elle ordonne la beauté à toute chose
Et à cet ordre, mon cœur aussi se d-éplie
–
Le soleil,
Même s’il vit dans son ombre,
Lui aussi est amoureux.
–
Elle est le rêve dans le rêve
Et le rêve incarnée.
–
Entre ses bras, le grand cercle.
De la lumière à la lumière
De l’enfance à l’enfance
On peut survivre en dehors du cercle,
mais pourquoi faire.
Les oiseaux, les renards, les loups
et toutes les plantes l’ont bien compris,
eux qui vivent à l’intérieur.
–
Elle a le pouvoir de faire oublier la guerre,
Mais elle ne veut pas.
–
Dans la ligne du temps
Derrière celle de l’horizon
c’est là que je la retrouve.
–
Elle seule sait faire chanter les fleurs
et la mousse des pierres qui roulent
–
Malgré l’amour, nous sommes vigilants.,
Nous savons bien la part d’humain qui sommeil en nous.
–
Elle n’est pas vertue elle,
Juste la vérité sauvage.
–
Nous n’allons nul part, nous ne sommes que le voyage, de l’un vers l’autre.
BMF J’déteste les aéroports
–
Les avions, les trains voitures vélo pousse-pousse rien de tout ça…
Elle, c’est le seul transport que je veux…
–
Elle a ce pouvoir de faire disparaître toutes les femmes de la terre,
et d’ être dans chacune d’elles
–
Nouveau record de chaleur,
N’y serait-elle pas pour quelque chose ?
–
Dans ce qui nous rapproche se trouve aussi parfois ce qui nous éloigne des autres
–
Elle est le poison des jours lisses,
Celui que je prends avec délice
–
Lorsqu’il l’observe
L’angle ne sais plus vraiment
à quoi il a droit
–
Elle seule sais courber la lumière dans la lumière
–
Lorsqu’elle ouvre les yeux
Le coquelicot est content de sa couleur
Le ciel est jaloux
–
Ce qu’elle est de vent hurlant, de soleil ardent et de pluies torrentielles
Est ce qui me sculpte dans l’âm-our.
–
Si couchés dans le trèfle nous croisons nos doigts, ce n’est pas que
pour nous offrir la chance.
–
Quand j’entre en elle.
Étrangement, je passe de l’ombre à la lumière.
–
Nos lignes de vie se croisent
Sur nos lignes de sang
Pour nous rappeler de toujours pècher la vie à la ligne de tous les jours.
–
Toute les routes iront à Rome,
Le jour où elle y sera.
© Gilfy – Temps du rêve
Elle, elle est cette pluie de mots de lumière,
Qui nous colle les vêtements de l’âm-our à nos peaux arides.
–
Ce qu’elle coud, c’est un patchwork de ciel, de terre, d’océans pour couvrir toutes les bêtes dans la chaleur de l’âme-our
–
L’arbre est ce tout élan dans un ciel de lumière, comme moi, vers la chaleur de ces baisers.